samedi 1 décembre 2012

Péninsule ibérique : Ok

Alors voilà, depuis le dernier article, nous avons dit au revoir à l'Espagne. Nous voilà en France, juste le temps de  rejoindre l'Italie. Voici ce qui s'est passé ces 15 derniers jours (oui je sais c'est pas sérieux). Nous allons reprendre le rythme d'un article par semaine désormais.

Alméria

Au dernier article nous devions quitté Alméria pour commencer à remonter vers Barcelone, mais en fait nous avons eu du mal à quitter cet endroit, où nous nous sommes réveillés tous les matins face à la mer, entourés de gens sympathiques. Au lieu de partir le mercredi, nous ne sommes partis que le vendredi. En fait, notre ultimatum était notre rendez-vous avec David chez ses parents à Bénicarlo. C'est donc d'une seul traite que nous avons parcouru les 600 km, enfin quand je dis nous c'est un raccourci, il y en a un qui n'a vu que les 200 derniers km. Il faut dire que pour rattraper notre retard, nous sommes parti à 6h du matin.

ça aurait été dommage de passer à côté de ces couchers de soleil

Certain ont même profité de bain de mer. Malgré son amour modéré pour les chiens, Bassem s'est même mis à l'eau avec Iron, le chien de Kévin.

Le bus de José, j'ai vraiment adoré.

Pour le dernier soir, Bassem nous a préparé des cocktails. Un slovène marcheur s'est joint à nous pour l'occasion. 

Et voici David notre hôte d'Alméria qui est venu prendre le verre de l'amitié. Un grand merci à lui pour son accueil et sa disponibilité.

Benicarlo

Nous sommes donc arrivé à temps à Bénicarlo pour rencontre l'autre David, celui de Zaragossa. Bassem à même conduit sur les derniers kilomètres. En arrivant à Bénicarlo, nous n'avons pas l'adresse des parents de David, nous savons juste qu'ils habitent près du port de pêche et que de leur appartement, on voit la mer. Bon, du coup on se gare près du port et on attend. Nous nous rendons compte aussi que nous n'avons pas le bon numéro de téléphone pour le joindre. Tout à coup, un motard s'arrête derrière nous, vient à notre hauteur et nous dit en espagnol : vous êtes les amis de David, je suis son père. Cool, parents trouvé. En fait David avait décrit à son père le camion et donc il nous a trouvé comme ça. Sans faire exprès, nous nous étions garer à 300 mètres de chez eux. 
Bénicarlo, est une ville saisonnière et beaucoup d'appartements sont des investissements malheureux d'espagnols qui viennent ici 15 jours dans l'année. Les parents de David ont fait le choix de venir habiter près de la mer il y a 14 ans maintenant. Ils préfèrent ce climat à celui de Zaragossa, on les comprend. Nous avons eu un accueil très chaleureux auprès d'eux. David leur avait parlé de nous et malgré notre incapacité à nous exprimer en espagnol, nous avons su et pu communiquer, David faisant parfois office de traducteur. Nous avons eu le droit à notre propre appartement au 4ème étage de leur immeuble, les parents vivant au premier. En fait l'appartement où nous étions logés est celui d'amis aux parents qui ne viennent là qu'une fois par an.
Et voilà un petit encas pour le soir, avec du bon vin. Le père de David est un fin connaisseur en la matière et adore parler et partager autour du vin.
David nous a fait découvrir un peu le coin, ici Peniscola, un ville fortifiée qui a été cité papale quelques année.

Son image est floutée par soucis d'anonymat, mais nous avons pu assister à une partage des richesses dans une plantation de citron. Je ne donnerai pas de nom.

Il y avait aussi des olives, les personnes en question sont venu avec un camion rouge, flouté également par soucis d'anonymat. 

Ici pas de floutage, l'olivier en question n'appartient à personne, la cueillette est donc permise.

Pour les remercier de leur accueil, nous les avons invité dans un bar à tapas, où l'on s'est régalé.

Bassem et David nous font les monsieur météo en nous indiquant les noms des vents. Merci à eux.

Le dimanche, nous avons eu le droit à la traditionnelle paella maison, un régal.

Pour le dernier soir, David nous a fait visiter Vinaros, cité balnéaire, où la ville a fait un beau travail pour habiller le front de mer, la ballade était agréable.

C'est un architecte dont j'ai oublié le nom qui a fait tout un tas de construction, et ma foi ça avait de la gueule.  
Nous avons donc quitté Benicarlo avec David et ses parents. Malgré un temps pluvieux durant le WE, nous avons passé un agréable moment, ajouté au fait que nous avons été reçu par des gens formidables. Merci à eux.

Sitges

Sur la route de Barcelone, nous avons fait une halte à Sitges, jolie petite ville côtière où Bassem a même eu le courage de se baigner. Il faut dire que le temps et le cadre d'y prêtait.
Nous avons eu le droit à un beau coucher de soleil, on ne s'en lasse jamais.

Nous avons réussi à nous trouver une petite place sympa, que demande le peuple !!

 Barcelona

Notre arrivée à Barcelone a coïncidé avec la venue de Barbara pour une conférence dans le cadre d'un festival. A notre arrivée nous nous sommes dirigés vers son hôtel pour profiter du temps avec elle. En fait elle avait toute son après midi de libre. Connaissant bien Barcelone, elle a pu nous faire découvrir un peu la ville. La première mission a été de trouver une place pour le camion. En Ville ce n'est jamais très simple. A part les parking payant pas beaucoup de solution. Nous nous sommes donc dirigé vers un des ces fameux parkings. Bon proche du centre, proche du métro, mais un peu glauque pour passer la nuit, rien à voir avec Sitges ou Alméria. Tant pis, on a faim, on pose le camion pour 24h, 20€. En sortant du parking, on se trouve un petit resto hispano-argentin ou quelque chose comme ça, pas cher, avec un menu à 7,5€ tout compris, ça nous rassure un peu sur les prix à Barcelone. On pensait que ça allait être plus cher, et en fait ça va.
Nous avons de la chance, il fait un temps merveilleux, on se baignerait presque.

Nous parcourons quelques endroits typiques, comme ici le marché Boqueria

Pas de retrouvailles sans déguster de bonne tapas. Dans ce resto, on va au bar, on choisit ce qu'on veut et après on dépose les piques dans le pot à gauche et ils vous font l'addition en comptant le nombre de pique. ça c'est de la confiance.

Marche sur la fameuse Rambla. Ce n'est pas notre endroit préféré, mais c'est à voir et puis aussi ça donne un repère pour s'orienter dans la ville.
On ne rentre pas trop tard, finalement on restera à l'hotel avec Barbara, aucune envie d'aller sur le parking. Le lendemain, Barbara  fait sa conférence le matin et nous retrouve pour le déjeuner. Elle a son vol le soir même à 20h. C'est ce soir aussi que nous devons rencontrer Aleix, une personne contactée sur Couchsurfing qui est près à nous faire découvrir la ville. 
Pendant que Barbara bosse, on se met à la recherche d'un emplacement pour le camion. Grâce à un site espagnol indiqué par José à Alméria, nous trouvons un coin tranquille, sur et gratuit. le site s'appelle furgo perfecto et indique aux voyageurs les emplacements pour se garer. Nous sommes sur les hauteurs de Barcelone, à 30 mn à pied du centre et c'est calme en plus. Parfait, il n'y a plus qu'à rejoindre Barbara et découvrir la ville.
On visite cette ancienne usine d’électricité du début du XXe siècle qui a depuis été transformé en musée, l'architecture est très sympa.

Sur le chemin pour aller au centre, on tombe sur cet ancien marché que la ville est en train de rénover.
 A 18h nous retrouvons donc Aleix et nous quittons Barbara pour qu'elle se rende à l'aéroport. Aleix nous promène à droite à gauche, nous fait sortir des sentiers touristiques, et dans une grande ville comme Barcelone, ça fait du bien.
Puis coup de théâtre, on reçoit un appel de Barbara, suite à une erreur de date, son vol est repoussé au vendredi. Chouette. Elle va pouvoir expérimenter la vie en roulotte ! On se retrouve donc tous les quatre pour passer la soirée et découvrir Barcelone by night.
Aleix, notre hôte barcelonais

ici avec la traditionnelle sangria. Bassem apporte son coup de griffe à l'art de la table. Je crois en fait qu'il est en train de mettre mon mail
Nous rentrons au camion, sur notre colline après avoir remercier Aleix. On doit le retrouver le samedi. La nuit à 3 dans le camion se passe très bien. Le lendemain, nous décidons d'aller visiter le parc Güell, le fameux  dessiné par Gaudi. Mais avant ça, petit travail collectif pour rendre mangeable les olives cueillis quelques jours auparavant. 
Bassem a dû appeler sa maman pour savoir comment préparer les olives. Merci à elle pour ses précieux conseils.

Barbara est mise à contribution, il faut bien payer son logement d'une manière ou d'une autre !
Après ce travail, nous nous rendons au parc en métro, c'est à l'autre bout de la ville, autant économiser notre énergie. Arrivé au parc, c'est incroyable, je l'avais déjà visiter il y a quelques années, mais il garde toujours une certaine magie, une décadence propre à Gaudi. Nous avons prévu le pique nique, c'est parfait pour se poser et se balader.
Une des entrée du parc, il y a tout le temps du monde.

Une architecture que l'on ne retrouve nulle part. En fait le parc à l'origine, devait être une sorte de village, imaginé par une personne très riche qui en a fait la commande à Gaudi. Le projet de village ne s'est pas fait mais il reste un parc superbe.

Tout le monde se fait prendre en photo.

Au détour des allées on découvre des groupes de musique tous aussi sympa les uns que les autres. 

Des hauteurs du parc, nous avons une très belle vue sur Barcelone.


à droite vous avez la maison de Gaudi et au premier plan la place avec un banc qui fait tout le tour.
 En retournant dans le centre ville après le parc, nous sommes passés auprès d'autres monuments de Gaudi. Cela donne à la ville un aspect particulier. Puis nous sommes tombés sur l'inauguration des lumières de noël pour le dernier WE d'octobre. Les grands magasins se démènent pour faire le plus chic et le le plus cher des événements. Nous n'avons pas l'impression à ce moment que l'Espagne est en crise. Il y a tellement de personnes dans les rue, qui donnent à voir. Après cet épisode bling bling, nous retournons dans le centre où nous nous sentons plus à notre aise.
 Un des bâtiments se trouvant dans la ville. Ils se visitent aussi mais à des prix exorbitants. Autant le parc Güell était libre d'accès, autant d'autres choses ne le sont pas. Ce qui n'empeche pas de le admirer de l'extérieur
 Voilà les "champs élysées" barcelonais, avec les stars en premier plan évidemment.
 Tout un tas d'événement sont organisés comme ici un petit quarto de cuivre.
 On voit de tout sur ces "champs"
 Les magasins se démènent pour trouver la meilleure animation, le meilleur DJ', etc. A la clef, pour les clients, des cadeaux. Par exemple dans ce magasin, Barbara et Bassem sont ressorti avec une canette de Red Bull.
 Après les champs, nous nous rendons donc au centre ville et Barbara tente le fameux pas chassé de "singing in the rainé, pas que j'ai tenté sans succès. On est doué ou pas !
 Notre artiste italienne avec son carnet de croquis qu'elle ne quitte pas, prête à saisir chaque instant de vie.
 Un des bar où nous sommes bien senti dans le vieux quartier. Ambiance sympa et convivialité.

Le lendemain matin, Barbara a finalement pris son avion, départ du camion à 8h. Sympa ces quelques jours imprévues ensemble. De notre côté, le séjour à Barcelone se poursuit. Nous prévoyons de visiter la célèbre Sacrada Familia commencé par Gaudi au début du XXe siècle. J'avais déjà visiter ce momunent en 1997 et je dois dire qu'il a bien changé depuis, puisque Gaudi ne l'a pas fini. Selon certaine prévision, le monument sera achevé en 2030. Un des changement majeur depuis ma dernière visite, c'est qu'il y a un toit !
 L'oeuvre immense nous fait toujours regarder vers le haut
 La façade de la passion, il faudrait beaucoup plus de temps pour regarder chaque détail tellement c'est chargé et intéressant.
 Quand j'avais visiter en 97, cette partie n'avait pas de toit. Aujoud'hui des messes y sont célébrées, et le jeu de lumière avec le soleil est superbe.
 Un des visages scultés de la façade.
Nous avons de la chance, car au moment ou nous visitons, le soleil perce par les vitraux donnant un spectacle merveilleux.
Le soir venu, nous découvrons une autre partie de ville, dont cette fameuse tour qui ressemble à un suppositoire coloré. La ville est tout le temps animé et c'est fort agréable pour s'y promener.
 La fameuse tour
 Dans beaucoup d'endroit, des oeuvres artistiques sont sur la place comme celle ci près de la plage.
 En ce vendredi, nous croisons une manifestation des employé du métro. Le lendemain ce sera une autre manifestation celle contre les violences faites aux femmes, comme dans le reste du monde.
 Les bâtiments sont bien mis en valeur le nuit.
Voici l'emplacement que nous avions trouvé et qui nous a permis de rester à Barcelone pendant près d'une semaine sans payer.

Cette photo du camion signe la fin de notre séjour à Barcelone. Nous en repartirons le lundi. entre temps nous avons retrouvé Aleix le samedi soir. De notre côté, pas d'autres visite, juste prendre du temps pour flaner, prendre du temps pour se reposer (les nuits sont éprouvantes). Ciao Barcelone direction Figueras.

Figueras

Nous avions le choix pour retourner en France, avec l'objectif de Toulouse, soit de traverser par Andorre, soit de longer un peu la côte et passer par Figueras. Comme le titre l'indique, nous avons pris la direction de Figueras où se trouve le musée Dali. Malheureusement, nous arrivons un lundi et le musée est fermé, nous patientons donc jusqu'au lendemain. Je ne sais pas si c'est le fait de se rapprocher de la France, ou de quitter l'Espagne, ou bien encore le temps qui n'est pas clément avec le froid et la pluie, mais avons un peu l'esprit maussade. Une petite visite au musée pour nous remonter le moral.

 Voici le musée de l'extérieur. Dali est un des rares artistes qui a conçu son propre musée.
 La cour intérieur avec des oeuvres à tous les étages. L'univers de Dali est assez spécial, je pense qu'il faut être un peu baré dans sa tête pour saisir les choses, ce qui n'est pas mon cas.
 Dans les multiples domaines de réalisation, il a également conçu des bijoux avec des Dali-d'Or.
 Les oeuvres sont grandioses en terme de taille.
 Ici en regardant de près, le dessin du tableau se reflète dans la bouteille et forme une nouvelle oeuvre.
 Le coeur de grenade, ou quelque chose comme ça pour le nom de ce bijoux hors de prix.
Nous finissons notre séjour en Espagne par un restaurant, obligé. Des photos de nourritures, ça faisait longtemps. Voici l'erreur réparée.

Et voilà que se termine ce dernier article sur l'Espagne. Au moment où j'écris nous sommes à Montpellier en direction de Marseille, nous sommes passé par Foix et Toulouse, mais cela fera l'objet du prochain article.
L'espagne et le Portugal auront été pour nous une belle découverte tant au niveau des pays que des personnes rencontrées. Sans doute d'ailleurs plus au niveau des personnes rencontrées. Nous nous estimons chanceux d'avoir pu découvrir tout ça. Cette première étape de ce voyage s'achève. Le séjour en France d'une dizaine de jour nous permet de voir les amis, mais nous sommes pressés d'atteindre l'Italie que nous aborderons par la Sicile.
Merci pour votre soutien et à très bientôt.


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