Ça y est, nous digérons petit à petit notre départ d’Espagne
et la fraicheur qui est arrivée en même temps nous a aidé. Après Figueras, nous
nous sommes donc dirigé vers la frontière en passant par Perpignan le centre
du monde pour certain, une ville de passage pour d’autres comme nous autres. En
passant à Perpignan en ce mardi 27 novembre, il fait déjà nuit et la fraicheur
se ressent. Nous prenons la route de Toulouse en passant par Foix, nous ne
savons pas très bien où nous allons nous arrêter, en fait dès que l’on trouvera
un endroit qui nous semble sympathique. En sortant de la ville nous apercevons
une personne faisant du stop. Il est 18h, il fait nuit, froid et sur la
pancarte, est indiqué Foix. Je ne sais pas très bien à combien de kilomètre
nous nous trouvons de Foix, mais cela semble peut-être un point de chute
indiqué pour la nuit. Nous décidons de nous arrêter et de prendre la personne.
Il s’agit d’un jeune Norvégien d’à peine 20 ans dont je ne saurais retranscrire
le prénom tellement je n’ai pas pu le prononcer. Il parcourt la France, il
visite, il fait du woofing et apprend le français. Ainsi la conversation s’engage.
Il se rend à Foix où il a trouvé une famille pour passer la nuit avec
Couchsurfing. Décidément, il y a de plus en plus de personne qui utilisent ce
moyen de voyager autrement. Nous mettons l’adresse du centre-ville de Foix sur
le GPS et nous voici partis pour 2h30 de route. Au bout d’un moment mes
co-pilotes sont silencieux, la route se fait tortueuse, sinueuse, bref
montagneuse et en plus, pluvieuse. Toutes les conditions sont réunies pour
faire de ce trajet, un agréable voyage. Qui plus est, nous traversons des
paysages que nous ne percevons même pas. Tant pis pour nous. Notre jeune
passager ne connait pas l’adresse de ses hôtes, il doit se connecter à internet
en arrivant en ville avec le Wi-Fi. La route se passe sans encombre et nous
arrivons à Foix, il fait froid, humide. Qu’est-ce qu’on fou là ?
Nous retrouvons la chaleur d’un pub au centre, avec un
accueil très sympa. Nous retrouvons également les prix français, et là, on
pleure. Je demande au patron s’il connait un endroit sympa pour passer la nuit,
il m’indique un lieu, parfait. Notre passager se connecte au Wi-Fi et contact
ses hôtes. Nous l’accompagnons à domicile. Il doit se rendre à Toulouse le
lendemain, mais ne sais pas trop. Nous convenons d’un rendez-vous à 12h en cas
de départ commun. De notre côté nous trouvons l’endroit et avant de dormir, un
petit coup de chauffage s’impose.
Ce petit coup de chauffage s’imposera aussi au réveil, il faut dire qu’il y a un peu des
montagnes qui nous entoure, rapide toilette et petit déjeuner, midi arrive
assez vite. Nous avons eu des nouvelles du Norvégien, il fera le trajet avec
nous, entendu. Et c’est à trois que nous repartirons de Foix dans le froid (un
peu de poésie ne fait de mal à personne !)
Toulouse
A Toulouse nous attend Joseph, un ami de Bassem de longue
date. Il est installé depuis 3 ans dans la ville rose et Bassem et lui ne se
sont pas vus depuis 1 an au moins. Nous galérons un peu pour trouver une place,
Joseph nous propose l’hospitalité de son appartement et c’est avec plaisir que
nous acceptons. C’est aussi ici que nous nous séparons de notre passager, bonne
continuation à lui. La soirée se passe autour de discussion et d’un repas
chaud. Le sommeil n’est pas dur à trouver.
Le lendemain, Joseph va en cours, études obligent, et nous
passons une partie de la journée à étudier notre planning sur les routes de
France et les visites que nous allons faire. C’est en milieu d’après-midi que
nous retrouvons Joseph pour une découverte de la ville rose, place du Capitole,
la Garonne, et aussi les endroits sympa pour sortir. Nous passons une bonne
soirée où nous avons bien manger et bu raisonnablement (pour un breton).
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Ville rose peut-être mais les doudounes s'impose, il ne fait pas chaud/ |
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Un classique de la région, un magret de canard, bien présenté, et bon |
Le lendemain, c’est le jour du départ. Un grand merci à
Joseph pour son accueil et sa disponibilité. Avant de partir, nous faisons un
crochet pour visiter des nouveaux venus sur Toulouse, Rachelle, Julien et la
petite Anouk sont arrivés dans la nuit de Paris dans leur nouvel appartement.
C’est avec les déménageurs que nous les retrouvons dans les cartons dans cette
grande maison où ils occupent tout le 1er étage. Ça les change de
Boulogne et de leur 2 pièces. C’est drôle de se revoir dans ces circonstances.
Nous sommes heureux de partager avec eux ce moment et nous nous mettons en
route pour Montpelliers. Nous souhaitons à cette famille une agréable vie dans
cette belle ville.
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Julien et Anouk dans leur nouvelle maison, le bonheur et l'étonnement sur ces visages. |
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Bassem a toujours eu un don pour faire rire les enfants. Ça marche aussi avec Anouk |
Montpelliers
Avant de prendre la route, nous nous arrêtons dans un
magasin pour camping-car, la même chaine où nous nous étions équipés avant le
départ. Nous avons effectivement une pièce électronique, le coupleur séparateur
qui se situe entre la batterie moteur et la batterie cellule qui ne fonctionne
plus. Comme la pièce est sous garantie, nous effectuons un échange standard et
nous partons pour Montpelliers. Du coup, c’est un peu tard que nous arrivons,
je pense que le GPS ne nous a pas donné le route la plus rapide, mais bon.
C’est Guillaume qui nous accueille à Montpelliers avec un pot au feu maison qui
nous réchauffe bien. Merci à la maman de Guillaume. Nous n’avons pas vu
Guillaume depuis qu’il est parti de Paris il y a plus d’un an. Ça fait plaisir
de le revoir. La nuit est fraiche (-3°) et le chauffage dans le camion n’est
pas un luxe. Nous restons manger le lendemain midi avec la famille, très
accueillante.
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Guillaume et Bassem se connaissent depuis la fac à Angers, depuis assez de temps pour se souvenir du passé et se donner des nouvelles des uns, des autres, notamment celles et ceux qui sont parents |
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La famille de Guillaume qui nous accueillent chez eux. |
Marseille
Nous somme samedi, et il est temps pour nous de nous diriger
vers Marseille, rejoindre nos amis. Il y a tout d’abord John, qui vient de
quitter Paris pour s’installer dans la cité phocéenne et puis Fanfan et Lionel
qui viennent passer le WE. John est installé provisoirement dans une grande
maison dans le quartier de la corniche Kennedy. Lionel et John nous ont trouvé
une belle place pour le camion, mais c’est dans la maison que nous passerons
les 2 nuits suivantes. Il faut dire que le Mistral s’est levé et la température
s’en ressent fortement. IL FAIT FROID !!!
Nos cuisiniers de choque nous prépare un bon repas avec du
bon poisson, je parle bien sûr de Fanfan et Bassem, tout cela accompagné de bon
vin. Avec l’arrivée d’Aurélie, l’amie de John, nous ouvrons les festivités et
nous passons une bonne soirée, tout en sentant le vent qui souffle fort, qu’il
fait bon d’être à l’intérieur.
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Le dîner : poisson + carotte et igname ou patate douce, on ne sait pas trop, mais c'était bon, de droite gauche, Aurélie, John, Fanfan et Lionel. |
Le lendemain, nous allons visiter les calanques entre
Marseille et Cassis et c’est un beau paysage qui s’offre à nous. Tout cela
accompagné d’un beau coucher de soleil sur la méditerranée. Le lundi nous
visitons un peu Marseille, le vieux port et le quartier du panier qui a inspiré
cette fameuse série française que tout le monde connait « Plus Belle la
Vie », petit clin d’œil.
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Si tu ne sais pas ou tu vas, prend cette rue, elle te le dira ! |
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Une place de choix sur la corniche du président Kennedy, pas mal, même si nous n'y avons pas dormis |
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Même pas peur de tomber avec le vent qu'il y a !! |
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Ballade dans les calanques avec John et Aurélie pour guides |
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Elle est pas belle la vie à Marseille !!! |
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Je suis d'accord ! |
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En parlant de la belle vie, c'est quoi cette boutique qui fait l'angle en plein coeur du panier, spéciale dédicasse à mes parents et à Vincenza. |
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Magnifique cette lumière en cette fin de journée |
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Et un jour, Bassem découvra les calanques, depuis le temps qu'il en entend parlé, il en voit une ! |
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Nous avons eu le droit à un beau coucher de soleil lors de notre balade. |
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Petit panneau de la municipalité à Cassis. En tout cas c'est pas avec le froid qu'il faisait qu'on se serait risqué au maillot |
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Rien de tel qu'un petit verre de vin pour se réchauffer, n'est ce pas les amis ? |
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Les Bretons sont partout ! Observé dans les rues de Marseille |
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Juste au moment du départ pour Martigues, Marseille nous offre une vue magnifique, juste devant le camion. |
Martigues
En fin d’après-midi nous quittons nos amis pour en rejoindre
d’autre, dans une ville qui m’est chère, Martigues. Nous retrouvons Sébastien
qui nous accueille et nous rendons visite à Marceline qui est au repos suite à
une intervention chirurgicale. Son mari François nous a préparé la maison
tandis que Marceline et lui sont chez sa mère. Nous ne restons pas longtemps en
leur compagnie car Marce est fatiguée. Nous nous dirigeons avec Seb et
Allessio, un ami à lui à la maison où nous retrouvons Mathias, une vieille
connaissance de Martigues également.
La mardi avec Bassem, nous sommes invité chez Christine avec
Seb et Giovana. J’ai connu Christine via Marceline (rien d’étonnant à cela),
lors d’un WE de travail avec le Sémil en juin dernier. Nous étions venus à St
Julien les Martigues et Christine avait préparé les repas pour tout le monde.
Nous nous étions régalés. La revoir était l’occasion pour moi de la féliciter
de vive voix pour ses talents culinaires dont nous allions bénéficier
aujourd’hui en plus petit comité. Giovana est une amie que j’avais rencontrée
lorsque j’étais venu au Festival de Martigues il y a 2 ou 3 ans.
L’après-midi, avec Bassem, nous avons profité du temps libre
pour organiser la suite du voyage, dont une décision à prendre sur la route à
suivre. Nous n’étions pas décidé sur l’après Nice, soit nous partions en Corse,
puis la Sardaigne et enfin la Sicile, ou directement la Sardaigne et la Sicile
ou enfin seulement la Sicile. En discutant, ce qui apparaissait comme le plus
raisonnable était de partir directement en Sicile. Le seul point de départ pour
la traversée sur notre route étant Genova. Nous nous sommes renseigné sur les
jours de traversée, les prix et voilà notre décision prise. A la fin de la
semaine, nous irons à Genova prendre le bateau pour Palermo en Sicile. 20
heures de traversée ! Une autre décision a été prise, celle de faire une
expérience de travail avec le woofing dans une ferme en Sicile. Fini les
vacances, il est peut-être temps de se rendre un peu utile pendant cette
période.
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Je me suis rendu compte en préparant l'article que je n'ai même pas de photo de nos compagnons de route à Martigues, honte à moi !! |
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Vous pouvez quand même admirer la venise provençale de nuit ... |
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Ainsi que nos voisins de parking |
Le mercredi, je suis allé avec Sébastien à Manosque chez
Lionel, le frère de Marceline pour une petite révision mécanique, l’occasion
pour moi de le saluer ainsi que Magalie sa femme. Pendant ce temps Bassem a
sélectionné des fermes à contacter pour le woofing. Pour la Sicile, il y a près
de 40 lieux possibles pour travailler. Il a ainsi pu envoyer des demandes pour
les 5 fermes sélectionnées.
En fin de journée nous avions déjà une réponse positive pour
ramasser des olives dans l’est de l’Ile près de l’Etna, chouette.
Dernière soirée à Martigues, nous sommes invités chez
Giovana et Jérôme pour une raclette. C’est acté, nous sommes en hivers.
Cannes
Le jeudi nous quittons l’ile de Martigues. Un grand merci à
Marceline et François pour l’accueil ainsi qu’à Seb pour sa disponibilité. Nous
prenons la route de Cannes et c’est avec des bouchons que la ville nous
accueille, même en hivers la cité du festival bouchonne. En nous baladant dans
les rues Bassem rencontre des amis. Nous profitons de passer devant le
restaurant Noun où le trottoir a été élargi. La ville est moins animée qu’en
été. Après une nuit tranquille, nous profitons pour faire quelques courses et
nous prenons la route de Genova.
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Bassem a rencontré Scott et une amie. Nous avons profité pour prendre un bon thé au Volupté. Bassem espérait un thé glacé, mais vu la température, ce n'est pas à la carte. Il faudra attendre l'été ... bien assez tôt |
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L'été il faut attendre 7h du matin pour voir la terrasse vidée, alors que là il est à peine 20h. Fadi et Roula, on se retrouve cet été ! |
Arrivés à bon port, on nous signale qu’en ce vendredi le
bateau prévu pour Palerme a été annulé, donc nous devrons attendre le samedi
soir 23h pour un prochain départ et c’est parti pour 24h d’attente à Genova.
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L'attente à Genova nous permet d'observer ce qui se passe à côté et notamment les départs pour la Tunisie. Non non ça ne touche pas le sol |
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à côté de ces camions hyper chargés, on fait du 36 fillette |
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Non ce n'est pas ce genre de bateau que nous allons prendre, ici nous sommes version croisière de luxe |
Dans la suite des aventures Bassem et sa première traversée
…
To be continued
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