mardi 16 avril 2013

Vous avez dit Macédoine !

Bonjour à tout le monde,
Nous espérons que ça va bien avec vous, parce que de notre côté, tout va pour le mieux. Avant de vous conter la Macédoine (et non la Macédonie), petit parenthèse de fin en Bulgarie et plus exactement à Sofia. Dans la bande de joyeux lurons espagnol que nous avons rencontrés, nous avons fait la connaissance de David, jeune espagnol, artiste peintre étudiant à Sofia. Quand il nous a rencontré la première fois, il nous a dit être inspiré par le camion, dans sa partie extérieur, comme une envie de faire "quelque chose" de cette carcasse rouge, un peu vide. C'est comme ça qu'un beau matin, au petit déjeuner, nous avons pris rendez vous avec lui, et il a fait une esquisse de ce que lui inspirait, non seulement le camion, mais à travers ça, l'idée du voyage, notre voyage. L'esquisse nous a plut, et en même temps, je crois que nous étions prêt à tout laisser faire. Nous avions vu quelques réalisation de David et ça nous plaisait pas mal, il avait donc carte blanche. Nous avions voulu depuis la début décorer le camion, mais pour cela il fallait que l'occasion se créée, que l'on trouve un artiste et le bon moment. Si ça ne s'est pas fait avant le voyage, il n'était pas trop tard de le faire pendant. L'artiste est trouvé, le temps est de la partie, allons-y mon kiki ! (dédicace à tous ceux qui trouvent que j'ai des expression démodés ;-) )
ça y est, tout le monde retient son souffle, le premier coup de crayon est donné !

Puis vient le premier coup de bombe ...

David devant son oeuvre en création

Ici un autre type d'artiste, chacun son truc

Après la bombe, arrive le temps des détails ... et

Tatata, voilà l'oeuvre dans son intégralité. Au début sur son esquisse, David avait mis un champignon tout en haut, et puis Bassem lui a dit que je n'aimais pas les champignons, il a alors vu que sur les carte routière, je signale tous nos lieux de stop avec une petite maison, alors voilà, le tour est joué.

Macédoine

Après que le camion soit paré de belles couleur, nous avons pu dire au revoir à Sofia, aux Bulgares, aux Espagnols en Bulgarie et nous avons pris la direction de Skopje, capitale de la Macédoine. Sur la route nous nous sommes arrêté à Kyustendil pour le déjeuner. Il y avait normalement des termes, mais quand nous sommes arrivés, c'était fermé, alors nous avons continué en direction de la frontière. Jusqu'à maintenant, le passage des frontières était quelque chose de banal, même pour la Turquie pourtant hors Europe. Et bien il a fallut que l'on tombe sur un douanier bulgare qui sans doute a voulu faire du zèle avec son gros ventre et sa couperose aux joues (non je ne suppose rien) pour se faire inspecté le camion de fond en comble. Et vas-y que je te démonte un tiroir, que je regarde sous le camion, que je trouve suspect ces parois, j'en passe et des meilleurs. De notre côté, rien à nous reprocher, donc esprit tranquille, seulement l'agacement des manières employées par ce personnel bulgare. Ce qui était risible, c'est qu'on le voyait énervé parce qu'il ne trouvait rien. Il a trouvé suspect par exemple que telle ou telle vis ait été dévissée. Enfin bon au bout d'une heure, un collègue ou un supérieur lui a dit qu'il fallait nous laisser partir, parce que là ça devenait de l'acharnement et que c'était ridicule (enfin j'imagine que c'est ça). Sans un mot, il nous a fait signe d'y aller, ce que nous avons fait. Nous étions au deuxième passage de douane, quand nous avons vu venir de derrière un autre douanier avec un chien pour sentir la présence de drogue. Le chien avait à peine fait le tour du camion qu'il s'est jeté sur un morceau de viande posé à terre, fin de l'épisode.
Nous n'avions jamais été aussi proche de la Macédoine

Première nuit en Macédoine

Après cet épisode douanier, nous avons voulu nous éloigner de la frontière et nous nous sommes mis à la recherche d'un coin sympa avant d'arriver le lendemain à la capital, ceci avec un GPS qui n'indique qu'une seul route, ne connait pas les village et ne couvre que 10% du territoire. Nous n'avons pu qu'à nous remettre à notre flaire, qui la plus part du temps n'est pas mauvais. C'est ainsi que nous sommes arrivés en haut d'une petite colline, avec une belle vue, de l'eau à volonté, de l'électricité et des tables de pique nique. Que demande le peuple ! En nous rendant a ce lieu, nous croisons quelques personnes habitants dans les alentours et notre première impression est que les gens nous inspire confiance. Nous pouvons même dire que nous nous sentons assez bien dans ce pays pour l'instant, nous nous sentons en confiance. Et pour couronner le tout, pratiquement dès que nous avons passés la frontière, le soleil est réapparu et rien que ça, ça nous met de très bonne humeur.
Au réveil, c'est le soleil qui nous appelle a ouvrir le camion, nous sentons sa chaleur  de l'intérieur. Nous profitons de cet endroit pour bien aérer le camion, le nettoyer, bref un petit lavage de printemps. Après avoir bien profiter de cet endroit, il est temps pour nous de prendre la route de la capitale, Skopje.
En arrivant la veille, nous avons manqué de peu un beau coucher de soleil dans cette direction

Voilà la chapelle et juste devant Bassem sous le préau qui profite de la source pour faire le plein des bidons d'eau

Rien de tel que le soleil pour vous sortir du lit

Skopje

La route se fait tranquillement, nous nous arrêtons en chemin pour manger et ce n'est pas le GPS qui va nous aider à trouver, en dehors de l'autoroute point de salut pour lui. Nous dégustons une spécialité locale, les burek, une pâte garnie avec de la viande ou du fromage, pas mauvais. Nous nous dirigeons sur Skopje et nous arrivons dans cette capitale qui ne ressemble en rien à celles que nous avons l'habitude de connaitre. Il faut dire en même temps que la Macédoine dans sa globalité atteint les 2 millions d'habitants. Nous nous mettons en quête du centre et nous appelons notre contact de CouchSurfing Niki. Avec lui nous faisons le tour de la ville, enfin du centre et c'est la partie la plus ancienne qui nous plait le plus. Le précédent gouvernement s'est lancé dans une rénovation du centre de la ville, en érigeant un certain nombre de statut, de bâtiment assez imposant, et maintenant que ce gouvernement est parti, le nouveau ne peut pas tout raser, alors, ça reste en l'état, mais ce n'est pas du gout de tout le monde. Niki est un bon guide et grâce à lui nous arrivons à bien nous situer dans la ville et même trouver une place pour se garer la nuit, parfait. Un petit restaurant typique pour finir cette journée, impeccable.
Le lendemain, Niki nous propose d'aller au sommet d'une colline qui entoure la ville, sur laquelle se dresse une croix gigantesque. Nous nous y rendons avec des télécabine, on a l'impression d'être au ski. La vue qui s'offre à nous est superbe, montagnes enneigées, vallée, ville, un beau panorama. 
Nous passerons encore une journée à Skopje, découvrant également les sorties de nuit. Il fallait bien une matinée pour nous en remettre, aidés par le soleil, omniprésent.
C'est donc le samedi que nous décidons de partir pour le sud du pays, la région d'Ohrid.
Le vieux pont qui relie le nouveau quartier à l'ancien

Dans l'ancien bazar, nous entrons dans une cour qui est l'ancien caravansérail et qui aujourd'hui abrite l'école des beaux arts. Ce qui intéresse beaucoup Bassem qui y fera la rencontre d'artistes.

Une des nombreuses statue de la ville, ici Alexandre Le Grand

Au détour d'une place, un drapeau qui attire notre oeil. Je n'oserai pas tester les crêpes françaises en macédoine je l'avoue. 

Voici Niki, notre hôte de Skopje, lors de ascension avec les télécabines

Au fur et à mesure que nous grimpons, la croix devient de plus en plus imposante

Effectivement, arrivés sur place, c'est énorme. On comprend mieux pourquoi nous la voyons de partout en ville. Le soir elle se pare de lumière, comme la tour eiffel

Une des chaines de montagne que nous apercevons, ici en direction de la Serbie.

Petit coup d'oeil au compteur, nous atteignons à Skopje, les 90000 km. Sachant que nous sommes partis à 71000, faites le calcul !!!

Bassem retournera voir les artistes, ici dans une séance de gravage

Ici une autre technique un peu complexe et très longue où l'oeuvre est enduit de sève, d'acide puis brûler, ou quelque chose comme ça

Voilà la vue que nous offre notre lieu de parking, un peu en hauteur de la ville

Certains artistes que Bassem a rencontré participent le samedi matin à une manifestation pour promouvoir la solidarité plutôt que l'utilisation des armes avec une distribution d'aide alimentaire.

Sud de la Macédoine

Après Skopje, nous prenons la route du sud où se trouve un certain nombre de parcs naturels et de lacs. Notre premier arrêt se fait à Mavrovo. Nous arrivons dans cette petite ville très sympa, qui l'hiver est station de ski, et l'été station balnéaire grâce au lac qui la borde.Nous sommes entre deux saisons, tant pis pour nous.
Ensuite nous nous rendons au bord du lac d'Ohrid qui est des plus vieux lac d'Europe. D'un côté la Macédoine, de l'autre l'Albanie, notre prochaine étape. A Ohrid, nous prenons un peu notre temps, on se prend un appartement, histoire de faire une lessive, charger nos appareils, etc. Nous aurions préféré aller au camping, mais ils ne sont pas ouvert encore pour la saison.
A Mavrovo, la montée des eaux a mis cette église hors d'usage. Tout le monde n'a pas la faculté de marcher sur l'eau !!!

La neige tire doucement sa révérence en ce mois d'avril pour laisser place à la vedure

Entre Mavrovo et Ohrid, à Débar, cet impressionnant trou pour alimenter une centrale électrique est impressionnant.

De nombreux barrages dans la région ont créé ces lacs artificiels qui ne gâchent en rien le paysage

Depuis quelques jours, je voyais cette pâle imitation de la cinquecento. C'est une production d'Europe de l'Est qui effectivement à copié l'italienne. Au dire des locaux, c'est du solide !! En même temps, c'est charmant

A Ohrid, nous visitons cette église datant du XIIIe siècle, une des plus ancienne de la ville.

Pour finir cet article, un petit clin d'oeil au printemps qui nous ravie les yeux avec tous ces arbres en fleur et surtout ce soleil. Nous nous sentons revivre.
Nous voici à la fin du récit. Aujourd'hui, mardi 16 avril, nous allons prendre le chemin de l'Albanie, puis du Monté Négro et de la Croatie. Nous allons enfin retrouver la mer, qui je dois dire, nous manque un peu. En fait depuis que nous avons quitté la Grèce, les bords de mer nous fond défaut, mis à part la Turquie. 

Pour ce qui est des 2 derniers mois (sniff) nous ne savons pas trop encore quelle route emprunter, alors nous verrons bien au fil des jours. A très bientôt pour de nouvelles aventures.

Fred 

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