mardi 23 avril 2013

Halles Banit et Mon Thé n'est Gros !

Quel jeu de mots mes enfants, je ris de me voir si drôle en ce moment.

Nous sommes le lundi 22 avril à Dubrovnik en Croatie et il pleut. Et que fait-on quand il pleut dans un camping ? Nous écrivons des articles. Parce qu'autant vous dire que s'il avait fait beau comme il a fait beau ces derniers jours, j'aurais été me dorer la pilule sur la plage.

Un article, deux pays ! De plus en plus fort Moins d'une semaine pour traverser l'Albanie et le Monténégro. Certain diront c'est déjà trop, d'autres pas assez. En tout cas nous avons été ravi de les traverser et de les découvrir, récit.

Albanie

Après une petite semaine en Macédoine, nous voici à la découverte d'une autre réalité, celle de l'Albanie. Il faut dire que du côté Macédoine, on ne nous a pas dit grand bien de ce pays, à part une personne que nous avons rencontrés le dernier jour à Ohrid, mais qui était à moitié albanais (ça compte pas). Ne voulant nous fier qu'à notre instinct, nous voici à passer la frontière en haut d'un col. Aucun soucis ici, nous passons sans encombre et sans fouille. Nous avons à peine fait 2 km que nous apercevons deux auto-stoppeur, voyageurs, sacs aux dos. Pas d'hésitation, nous voici en compagnie d'Alex et Francesco, l'un allemand, l'autre italien. Pour quelques jours de vacances, ils se font une petite virée dans les Balkans. Francesco, sicilien est en volontariat pour plusieurs mois à Pristina au Kosovo auprès des Roms, Alex vit et travaille à Berlin, est pour quelques jours en vacances, venu rendre visite à son ami de longue date. Tous les deux parlent un français plus que correct, mais les conversations oscillent entre français et anglais. Ils décident de faire un bout de chemin avec nous, au moins jusqu'à la mer qu'ils veulent voir aussi tous les deux.

Premières impressions au bout de quelques kilomètres, j'ai l'impression de conduire au Burkina, tant les routes sont défoncées, tant les comportements sont tout sauf sécuritaires, tant l'organisation de la vie à l'air d'un bordel organisé. Ce n'est pas pour me déplaire. Il y a de la vie, ça grouille de partout, chacun essaye de s'en sortir comme il peut. Ils ont une obsession ici, qui est aussi un business, c'est le lavage de voiture. En arrivant dans les premiers villages après la frontière, nous pouvons voir des tuyaux d'arrosage bloqués par des pierres d'ou sort un jet d'eau en direction du ciel. Au début je ne comprenais pas trop l'utilité, c'est Francesco qui a éclairé ma lanterne en disant que le lavage de voiture était un vrai business ici et qu'on en trouvait à tous les coins de rues. En même tant au vue de l'état des routes et de la poussière qui en dégage, ce n'est pas superflu.

Après plusieurs ralentissements causés par l'état désastreux de la route, nous arrivons à trouver un accès à la mer, et même à une plage ou nous sommes pratiquement les seuls. Le temps aidant, nous profitons au maximum de cet endroit et nous passons une soirée bien sympathique avec nos compagnons de route.
Le lendemain, le soleil donne son plein, journée sans aucun nuage, certain se laisseront même tenter par la baignade, malgré une eau peu chaude. Après un déjeuner sur place, nous prenons la route pour Tiranë, capitale de l'Albanie où Francesco doit prendre un bus pour retourner à Pristina. Quant à Alex il continue un peu la route avec nous vers le nord de l'Albanie. Nous souhaitons bonne route à Francesco et continuons. Nous arrivons à Shkoder, dernière ville avant la frontière avant le Monténégro. Je ne sais pas si c'est le fait que nous marchions en claquette ou si c'est le mètre quatre vingt dix d'Alex et son panta-court, mais les gens nous regardent d'un drôle d'air. On en rigole et nous nous installons au restaurant pour les spécialités albanaises que nous n'avons pas encore essayées. Après ça, nous essayons de trouver un endroit pour dormir et après quelques recherches à travers les chemins, il nous semble que nous ne sommes pas très loin d'un lac. Ce qui se vérifie au matin, nous sommes juste dans un champ qui le borde. Les propriétaires passeront pour voir ce qui se cache dans ce curieux camion, mais sans faire de problème.


Welcome to Albania

Pour avoir plus de chance d'être pris en stop, Alex avait sorti un t-shirt pour l'occasion aux couleurs de l'Albanie 

Alex transporte avec lui depuis l'Allemagne ce tourne-disque fonctionnant sur pile, avec un très bon son et une très bonne sélection de musique. 

Il était encore un peu tôt pour l'apéro, mais il en faut plus pour nous décourager, même le vent qui souffle au dehors ne nous fait pas peur.

Chose incroyable, dans les vinyls apportés, de la musique du Burkina Faso s'il vous plait

Le moment du coucher du soleil sera aussi l'occasion pour le vent de se calmer

Un peu de vin d'Albanie, de la bière d'Albanie pour une soirée libano-germano-italo-franco-albanaise

Et au matin, voici les courageux qui prennent un bain, Alex et Bassem. Francesco avait été le premier. Moi je ne pouvais pas, il fallait forcément quelqu'un pour immortaliser le moment ...

... et préparer le petit déjeuner de ces messieurs, on the beach

Depuis le passage de la frontière, ces bunkers fleurissent un peu partout, datant de l'époque ou l'Albanie était complètement fermée et voulait se protéger des envahisseurs. Celui-ci a été reconverti en bar l'été.

Et voilà le camion sous l'ombre des arbres au bord de la plage.

Temoin de notre passage à Tiranë, cette mosaïque sur la place centrale de la ville.

Ici la ville où nous avons fait étape avant le Monténégro, Shkoder

Les rues piétonnes de la ville grouille de monde

Sur conseil du serveur, on nous ramène quelques spécialités du pays, et ma fois, ce n'est pas mauvais

Notre lieu de couchage avec ici les propriètaire qui font le tour du camion pour voir à quoi cela rime

En bas du champ, le lac.

Monténégro

Après avoir quitté "notre" champ, direction le Monténégro et la côte la plus proche. Mais avant cela, passage de frontière et rebelote pour une fouille du camion. Mais ici plus de professionnalisme, ils sont 4 douaniers différents à inspecter. Ils dévissent les lampes, calculent les profondeurs et les épaisseurs des cloisons, au cas où nous cacherions quelque chose. Tout se passe bien et après 30 minutes, nous pouvons passer. Côté Monténégro, nous faisons un passage à Ulcinj puis prenons la direction de Bar où nous déposerons Alex qui va prendre un train le soir même de cette ville direction Belgrade. Quant à nous, la route continue et prenons la route vers le nord. Des moments très sympa partagés avec nos compagnons de route, merci à eux pour la compagnie.
Nous essayons de trouver un endroit sympathique, comme toujours en suivant la côte. Nous arrivons avant la ville de Petrovac sur une plage qui nous semble agréable. Il y a un camping, mais nous préférons le bord de mer direct. Nous nous sentons bien dans ce lieu, peu de voisins, un resto et un bar au bout de la plage et le lendemain de notre arrivée, nous pourrons même emprunter gratuitement un pédalo pour faire un petit tour en mer, que demander de plus !
Après ce passage nous continuons notre progression vers le nord ouest et après avoir passer la ville de Budva, nous nous arrêtons sur une autre plage. Alors que nous mangeons au restaurant, il se trame quelque chose sur la plage. Un podium se monte, un groupe de russes semblent bien occupés à organiser quelque chose. Nous pensons d'abord à un mariage ou un anniversaire, il n'en est rien. Après avoir pris quelques renseignements, il s'agit d'une fête russe au Monténégro, car ils sont nombreux à être là. Nous décidons donc de rester et d'assister au festival MontéRussia. Et c'est une belle journée que nous vivons, avec de la musique, des danses, tout ça au bord de l'eau avec du soleil. Nous profitons des produits russes, nourriture, boisson (non alcoolisée SVP), tout ça dans une bonne ambiance.
Welcome to Monténégro

Les travaux nous attendent encore sur les route du Monténégro

La gare de Bar ou Alex a pris son train, pas celui là évidemment

La plage près de Petrovac avec le camion en fond

le soleil nous gratifiera d'un beau coucher

directement face au camion, les portes grandes ouvertes

avec sa nouvelle robe s'il vous plait

Au resto Bassem se laissera tenter par des calamars grillés qu'il appréciera bien

avec le pédalo nous nous rendrons sur l'île de gauche, un petite heure aller, une petite heure retour, maintenant on a des jambes en béton ( enfin on espère)

Notre second arret près de Budva avant l'arrivée en masse des russes

voici l'installation du festival Montérussia

pendant ce temps là, mamie fait sa promenade

quoi de plus amusant de se faire photographier dans un camion de pompier

et voici le spectacle qui commence, ici danse orientale à la mode russe

on pourrait croire a Mireille Mathieu en jeune non !!!

et le french cancan à la mode russe maintenant

puis le chanteur vedette et sa danseuse, très branché avec un micro tout en paillette, la classe !
 Après ce festival, nous prendrons la route pour Kotor où nous ferons une halte pour déjeuner, mais nous ne resterons pas longtemps, car trois bateau de croisière viennent de jeter l'ancre au port et c'est un déversement de touristes dans la vieille ville, et on doit dire qu'on a un peu de mal, c'est trop d'un seul coup. Il n’empêche que la ville est charmante, merci au PLACE/THOMAS pour l'indication.

La ville de Kotor vue d'en face

Un des 3 bateaux ayant accosté à Kotor 

La vieille ville est un enchantement pour déambuler et se perdre

Bassem en perdra la tête

Heureusement il l'a retrouvé

La vieille ville est au pied de la forteresse que nous n'avons pas visité, c'était après le repas, il faisait chaud, trop dur la vie

Nous avons fait le tour de la baie et découvert de magnifiques paysages

comme ces petits village de bord de mer

Ici on ne rigole pas avec la loi, si tu me dépasse, tu y passe. Tu sera prévenu !
Avec Kotor, se termine notre périple au Monténégro. C'était court, mais nous avons pu apprécier la côte magnifique et des gens fort agréable. Belle destination. Nous voici maintenant à la découverte de la Croatie qui sera l'occasion du prochain article.

Ciao à tout le monde, on vous embrasse.

Fred

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire