vendredi 12 octobre 2012

12 octobre 2012 - Porto

La plage n'est pas loin et l'endroit est moins idyllique, mais au moins l'article sera publier à la fin de son écriture. Nous sommes à Porto et depuis le dernier article, nous avons parcouru la Galice du Nord au Sud et vécu des moment extraordinaire.
Nous avons quitté avec regret la plage de Cueva Del Mar, cet endroit ou nous nous étions posé 2 jours durant. Nous avons profité du soleil, de la mer, de la douche en plein air, de nos voisins suisses. Nous y avons rencontrés 2 italiens. Le premier, Lucas, qui faisait une partie du chemin de Saint Jacques et le deuxième, Léo qui travaille à côté de la plage dans un resto et qui parle très bien français.
Mais ou est le camion ? Plage de Cueva Del Mar

Ce temps passé aura permis à Bassem de faire sa première pizza à la poêle :
Nous avons partagé avec nos voisins suisse

Dons nous avons repris la route et quitté cet endroit paradisiaque, et nous nous sommes dirigés vers Luarca, un petit port de pêcheurs sur la côte asturienne. Par hasard et pour découvrir un peu, nous nous sommes arrêté Gijòn. Deuxième ville Asturies, cette ville se situe sur une péninsule et nous avons pu découvrir son vieux centre et ses mets de la mer. Bassem étant toujours à l’affût de bons plans, il a réussit à nous mettre en contact avec des personnes de la ville et c'est comme ça que nous avons fait la connaissance de Mario qui nous propose de nous faire découvrir Gijòn by night. Nous n'avions pas vraiment prévu de rester, mais au lieu de suivre des indications sur un papier, nous préférons les rencontres. Et bien nous en a pris. Mario a été formidable et nous a fait découvrir des endroits très sympa.
Tout d'abord, comment se servir du cidre en Asturia, à la façon Bassem

Puis comment les gens s'y prennent, on verse une rasade et on boit cul sec. Ne pas oublier de jeter un fond par terre.

Une vue du bout de la péninsule, dans un grand parc public

à Gijòn, l'art est présent par tout, à l'image de cette table avec ses bouteilles peintes

Grâce à Mario, nous nous sommes rendu dans ce bar, tenu par Béa ci-dessous, inutile de vous dire que Bassem a été conquis de suite par la décoration. 

Nous avons donc de gauche à droite, Béa, Bassem, ? et Mario. Béa tient le bar toute seule et a pour projet de faire un peu de cuisine du monde. Un travail de trouvé pour Bassem qui était embauché dans l'heure pour partager ses recettes.

Voici le nom du bar, Blue Sky Café. Si vous passez par Gijòn, ne manquez pas de vous y arrêter.
Après une soirée pleines de rencontre, Mario a proposé de nous accueillir chez lui. Nous n'aimons pas trop dormir en dehors du camion mais l'heure tardive et sa gentillesse ont eu raison de nous. Nous avons eu le droit au "petit" matin (on va dire à l'heure du déjeuner) un réveil avec jus d'orange pressé et pain grillé. Encore une fois, nous avons été très bien accueilli. Merci à Mario.

La route fait partie du voyage, et nous partons de Gijòn en direction de Luarca où nous faisons une halte pour un petit café.
Joli petit port pour une halte de 2 heures. Nous profitons d'être connecté sur internet pour consulter Couchsurfing pour nos prochaines destinations.
La route est agréable, fini les montagnes, ou presque et le camion ne s'en porte pas plus mal. Nous nous dirigeons vers l'ouest et mettons le cap sur A Coroña. Nous parcourons un peu le guide de l'Espagne pour en savoir un peu plus sur cette villes. les guides ne sont pas que des décorations dans le camion !
En arrivant dans cette ville péninsule également, nous nous dirigeons comme des marins sur le phare de la ville, le plus vieux phare au monde en marche, qui s'appelle la Tour d'Hercule.
C'est un monument imposant qui date du IIe siècle et qui a été renforcé au XIIIe siècle. 

Nous arrivons 1 heure avant la fermeture et nous avons l'occasion d'y monter. Et là, on se demande, mais ou est le camion rouge ?

Nous ne resterons pas longtemps en haut, car la pluie commence a montrer le bout de son nez. Il se fait tard et nous décidons d'aller à la rencontre de la vie nocturne de Coroña.

La découverte de cette vie nocture commence forcément par la dégustation de tapas ou plutôt raciones accompagné de vin. Nous somme dans une rue animé ou se rencontrent beaucoup de jeunes. La ville compte beaucoup d'étudiants.
 Cette découverte n'ira pas beaucoup plus loin. La fatigue du chaffeur commence à se faire sentir et nous nous dirigeons vers le parking du phare qui se présente comme calme et non isolé.
Au petit matin, nous découvrons un peu plus la ville mais nous mettons vite le cap sur une autre destination. Le temps est gris et ne pousse pas à nous balader dans les rues.

Nous commençons à voir en Galice, puisqu'avec Coroña, nous entrons en Galice, ces type de bâtiments avec pleins de petits carreau. Nous les retrouverons plus tard.
Après un rapide tour, nous allons donc vers Santiago de Compostella. Ville qui a raisonné en nous sur tout le chemin du nord de l'Espagne pour son célèbre Camino, El Camino de Santiago, pour les pèlerins que nous avons croisé à plusieurs reprises. Cette ville est pour beaucoup de personnes qui font le long périple de la marche, un horizon lointain. Nous, nous l'avons sous les yeux et c'est une ville où se croisent beaucoup de destins
La cathédrale immense de Santiago

Les reliques de Saint Jacques
Au delà de Saint, un lieu m'intéresse tout autant, c'est le cap Finistère. mes origines bretonnes y sont pour beaucoup, mais de savoir aussi que c'est le cap le plus à l'ouest de l'Espagne m'intrigue. La fin de terre ! La route pour se rendre à Fisterra se fait avec un brouillard à couper au couteau. A tel point que nous sommes obligé de mettre les anti-brouillard. Ah oui mais c'est sans compter l'électronique qui nous joue un tour et de la fumée sort de la boite à fusible située devant Bassem. Un peu de panique à bord, on se dit que l'on auraiy dû acheter ce putain d'extincteur, impossible de s'arrêté sur cette petite route pleine de brouillard.
Enfin nous nous arrêtons, nous coupons le moteur et les dégâts sont minime, un relais de la boite à fusible à grillé. Apparemment rien de  grâve. Nous continuons vers la fin de la terre et toujours aucune visibilité. Et voici le spectacle qui s'offre à nous en arrivant :
Vous voyez bien la fin de terre !!!!!

Nous sommes tellement dégouté que nous allons au village de Fisterra après ce spectacle incroyable, où nous entedons la mer située à quelques mètres de nous mais que nous ne voyons pas.
Nous trouvons un endroit sympa pour la nuit et nous allons à la découverte de village du bout du monde, avec nos coupe vent coupe pluie. Cela ressemble étrangement à une région que je connais en France !! avec les palmiers en plus bien sur.
Notre emplacement pour la nuit, hortensia et palmiers compris

La ville de Fisterra et un chateau, dont nous n'avons pas retenu le nom.
 Dans notre découverte de la ville, nous allons dans un bar sur le port et nous rencontrons un couple de voyageurs, lui est allemand et elle portugaise. Nous échangeons sur nos expériences de voyages. Ils habitent Lisbonne. mais en se quittant, nous oublions de prendre leur coordonnées
Au petit matin on se rend compte que l'on était sur la Place de l'Amérique. Et comme tout le monde est bilingue en espagnol comme nous, pas besoin de traduction.
Nous cherchons à trouver un climat un peu plus doux et sec en se dirigeant vers le sud. Une personne de l'office de tourisme de Santiago nous a parlé d'un village nommé O Grove où se tient depuis quelques jours et encore pour quelques jours, la fête du poisson. c'est donc parti pour O Grove.
En arrivant sur cette presque-Iles, le soleil est de la partie, nous en profitons pour une douche en plein air au bord de la plage et une fois propre et présentable, nous nous dirigeons vers les grands chapiteau blanc sur le port et nous dégustons les plats locaux.
Une sorte de paëlla, servi avec un petit blanc de la région, on ne vous dit que ça ! Et pour une fois, le pain est tout à fait correct, ce qui n'est pas le cas partout.


Une fois terminé le plat, nous avons le droit de repartir avec nos plats en terre cuite, et ce signe au fond du plat me rappelle quelque chose.

Nous repartons d'O Grove, mais avant, où a-t-on garé le camion ?
Pendant que nous étions à la fête, une personne de Couchsurfing, nous a répondu et il est ok pour nous accueillir dans son village sur la côte, à Arcade. Alors direction Arcade. Et nous y retrouvons Roberto, qui parle anglais à qui nous faisons découvrir un apéritif bien de chez nous, le pastaga
Nous voilà à Arcade, avec Roberto. Le soleil est plus ou moins là. Nous ne nous serions jamais arrêté à Arcade sans cette rencontre avec Roberto. A ce moment du voyage, une chose importante nous saute aux yeux, même si nous en étions convaincu avant déjà, le fait que la rencontre est une chose précieuse qui prévaut à toutes les visites touristiques que nous pouvons faire. Nous l'avons vécu auparavant à Bilbao, à Potes, à Gijòn, et ici à Arcade, nous allons passé 2 jours incroyables. Roberto est quelqu'un d'original qui construit sa propre maison dans les bois. nous 'aurons pas l'occasion d'y aller à cause du temps. Il nous introduit au sein de sa famille, son père, sa mère  et sa grand-mère.
Le papa et la maman de Roberto, tiennent un bar, restaurant. Ils nous accueillent comme des membres de la famille.

Malgré quelques difficultés de compréhension, nous arrivons à communiquer.
Ils font leur propre vin et nous les aidons à mélanger le raisin en train de fermenter.

Tout le monde y va de sa personne.

Ce que nous avons apporter comme aide n'est pas grand chose.

Le papa de Roberto est un fou de cheval, il en a 2, ici Cora.
Après l'effort le réconfort et la partage du dîner, léger ...

Accompagné bien sur du vin maison, blanc et rouge
La grand-mère est une personne incroyable. elle parle très bien le français et nous raconte plein de choses.

Nous lui offrons le petit livre de la sagesse, qu'elle garde précieusement avec elle. Elle nous en lit quelques passages.
Comme le temps n'est pas de la partie, la grand mère nous offre une visite du chateau de la région

Les capuches sont de sortie

Nous passons deux nuits à Arcade et nous prenons la décision de partir. Au moment où l'on partage le dernier repas ensemble, c'est la profusion de cadeau. De leur côté, alors que nous voulons leur acheter du vin, voilà qu'ils mettent 15 bouteilles dans un carton, blanc, rouge, rosé, cidre, tout ça maison et tout ça cadeau. nous ne savons plus ou nous mettre. L'étreinte de la grand-mère au moment de partir nous déchire le coeur. Nous lui disons que nous reviendrons, que l'endroit nous a beaucoup plut, mais elle fait un signe négatif de la tête, elle s'engouffre dans la voiture de Roberto et elle sèche ses larmes.
Au moment de monter dans le camion et pendant les premiers kilomètres vers le Portugal, le silence est d'or. Plein de choses nous passe en tête. La générosité de cette famille qui nous a accueilli, avec qui nous avons partager les repas ont été des moments extraordinaires. Cela dépasse tout ce que nous aurions pu imaginer. Un grand merci à Roberto et à sa famille.
Au revoir Arcade !
Prochaine nouvelles depuis le Portugal.

1 commentaire:

  1. Wahouou Fred les larmes me sont montés aux yeux, que de rencontres magiques !!Viva Espana querido mio !

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