Calabria i Puglia

Surprise

Alors voilà, à la fin du dernier article, je vous avais promis une surprise  de la part de Bassem. En fait il voulait réaliser un rêve, celui de voler. L'Etna lui semblait propice à cela. Il s'est donc renseigné sur les vols en parapente dans le coin de Catania et il a trouvé. Moi ça ne me disait pas trop. Et voilà notre Bassem équipé en deux deux pour réaliser son premier vol. Admirer ça.

La classe le mec !

Dans le prix du vol, il  y avait aussi une vidéo dont nous avons extrait cette photo. La vidéo du vol en lui même est trop lourde pour que je la mette ici, mais ...

... Mais voici le décollage

Nous avions passé presque 1 mois en Sicile et le temps était venu pour nous de penser à quitter cette île magnifique, maléfique. Comme si elle avait eu un pouvoir sur nous. Nous ne pouvions pas partir complètement sans passer voir Pippo, dans sa ferme, quelque part sur l'Etna. C'est ainsi qu'après le vol qui s'est bien passé, nous nous sommes rendu à Passopisciaro (Je crois que c'est la bonne orthographe cette fois ci !) partagé un moment de convivialité, et aussi une bonne pizza chez son ami. 

Nous avons profité de notre visite pour aller à Castiglione, dont fait parti Passopisciaro. Ville très intéressante à visiter qui se situe perchée sur un rocher.

Nous avions d'ailleurs une vue magnifique en cette fin de journée sur la vallée en regardant vers Randazzo, que nous avions visité sous la pluie. 

Après cette visite, nous étions fin prêt à quitter la Sicile, et nous nous sommes dirigés vers Messine, où nous devions embarqués. Avant cela, le plein d'eau potable était nécessaire, sur les flan de l'Etna, bien sur !

Comme dirait Pippo, ça coule doucement, mais surement

Un dernier coup d'oeil à ce mont magique ...

Rien à voir avec la traversée Gênes-Parlerme qui avait duré 20 heures, ici, 15 minutes de traversée, à peine le temps de dire ouf et nous étions de retour sur le continent, plus précisément à Villa San Giovani

Petit camion rouge, perdu au milieu des semi-remorque qui emportent les produits de la Sicile sur le continent.

Les coulées de laves, qui ont façonnées les côtes est de la Sicile pendant des siècles.

Calabria

Nous voilà donc arrivé en Calabre. Cette région ne nous est pas complètement étrangère. Disons qu'a domicile, nous en avons le meilleur "produit" importé, notre Vincenza. Alors ça nous plaisait d'arriver dans ses terres, nous qui la connaissons depuis plus de 7 ans maintenant. Et quand nous évoquons Vincenza, nous ne pouvons pas ne pas penser à ses petits (?!?) plats, que l'on ne peut pas ne pas manger, tellement c'est bon. "Mange" qu'elle nous dit avec son bel accent italien, "Mange". Et t'a intérêt de manger. 

Alors en arrivant là-bas, nous nous imaginions, nous régaler, festoyer, bref, passer de bons moments au restaurant, sauf que ... et bien non. La bonne cuisine calabraise ne se mange qu'en famille, qu'entre amis, à la maison. Nous ne pouvons pas dire que nous avons mal manger, mais nous avions placé la barre sans doute un peu haute, en référence à nos références. Nous avons quand même apprécié ce temps passé dans la pointe du pied de l'Italie, même si en arrivant à Reggio Calabre, c'est la pluie qui nous a accueillie. Tant pis pour nous, il nous faut bien un peu de mésaventure tout de même !

Le "lungomare" de Reggio, promenade de bord de mer, qui a été refait dernièrement, est un endroit très agréable où les gens se promène facilement, en famille, entre amis.

Sur cette promenade, la porte vers la Sicile que nous  avons quitté quelques heures auparavant. 

Egalement tout au long de cette promenade, l'art est présent à l'image de ces statues 

Nous avons eu l'occasion  de visiter aussi Scilla au nord de Reggio, petite ville très charmante, vue d'en bas ...

Scilla, vue d'en haut

Lors de notre visite de Reggio, nous avons fait la connaissance d'Antonio, à droite, avec ses amis, tous avocats. L'occasion pour nous de découvrir un autre milieu. Nous avons passé une bonne soirée.

A Reggio, nous avons pu voir également les fameux bronzes de Riace. Malheureusement pour nous, ils sont actuellement en cours de restauration et ne sont visible qu'au siège de la région, dans une salle commune. Nous ne pouvions pas faire de photos. Nous ne les avons donc pas vu dans le musée national, leur place habituelle. 

Les Bronzes de Riace

En quittant Reggio, nous avons longé la côte Est de la Calabre, et nous avons eu l'occasion de rencontré Gilbert, sur un air de camping sauvage, rempli d'allemend, et au milieu, ce français dans son camion aménagé, qui nous a donné pleins de renseignement sur la Grèce où il a passé beaucoup de temps.

Dans ce petit coin, Bassem a même déniché du chevreau, qu'il a préparé et que nous avons dégusté avec Gilbert. Le tout accompagné d'une sauce au vin rouge, délicieux avec un bon petit vin

La vue du camion au coucher du soleil

Nous ne l'avions pas encore mentionné, mais depuis le premier jour de notre voyage, nous avons embarqué ce passager clandestin que Nicolas, le fils de Céline et Leighton que nous étions passé voir à côté de Blois

Au petit matin, nous avons été réveillé par un averse de grêles, pas petit tout de même !!

Après cette pause au bord de la mer, nous avons visité la ville de Gerace, qui se trouve perchée en haut d'un rocher, ville très sympathique.

Nous avons eu l'occasion de visiter les ruine d'un chateau avec vue imprenable sur la vallée.

Depuis le chateau, nous apercevons un drôle de véhicule !!

Le temps n'est pas au beau fixe, mais il n’empêche que cela donne de beaux paysages 

A Gerace, nous avons également visiter un musée dans la crypte de la basilique

Cachés au plafond, 2 anges ...

C'est pas trop mon truc de donner à voir ce genre de chose, mais cela reste impressionnant. Nous dirons que la gestion des ordures est un peu compliqué !

Avant de quitter la Calabre, nous faisons un dernier arrêt à Cappo di Rizzuto ...

... pour bénéficier au réveil, d'une belle vue depuis notre "fenêtre"

Pouilles

Notre entrée dans les Pouilles se fait à Taranto, une des principale ville de la région. Nous y sommes accueillis par la pluie, mais cela ne nous décourage pas et ne nous empêche pas d'arpenter la ville pour la découvrir, le nouveau centre, et le quartier des pêcheurs.

Nous avons eu un petit problème de batterie d'appareil photo, donc la seule photo que nous avons de Taranto est celle-ci.

Après Taranto, nous nous sommes dirigé vers Lecce, connue principalement pour son goût du baroque au sein de la ville. Nous n'y avons passé qu'une nuit, mais cela nous a permis de voir une ville animée et jeune. Nous avons même assisté à une manifestation de la gauche sur la place centrale.

Cela a été l'occasion pour nous aussi de visiter cette expo photo qui avait pour titre l'art méditerranéen. On se cultive un peu quand même !

L'accès au vieux centre de Lecce se fait par des porte comme celle-ci. Quasiment tout le centre est piéton. Et comme vous le voyez, la pluie était au rendez vous aussi.

Par contre le lendemain, dimanche, grand soleil, 19° à l'ombre ...

Et dimanche oblige, un petit déjeuner dans une bonne pâtisserie de la place accompagnés de cappuccino. 

Ostuni & Alberrobello

Ces deux villes sont absolument à visiter quand on est dans les Pouilles. La première, Ostuni est LA ville blanche par excellence. Il aurait mieux valu pour nous que nous la visitions par beau temps, mais on ne décide pas, alors vous n'aurez qu'un petit aperçu. 

Vous me direz, nous n'avions qu'à visiter la ville en plein journée, mais les jours ne font que 24h et encore avec un ensoleillement limité

Ensuite Alberobello, avec ses étranges maisons au toits pointus, sur lesquels sont peints des signes dit magiques. Ce type d'habitation est appelé Trulli. Une des explication est qu'avec cette forme, il est aisé de récupérer l'eau de pluie. Nous allons y songé pour le jardin.

Les fameuses Trulli des Pouilles

Et pour finir notre tour (trop court) des Pouilles, nous faisons un arrêt dans ce petit port de pêcheurs, à Marina di Ostuni qui nous permet d'avoir une agréable vue au réveil.

On ne se lasse pas. Notre paysage en ouvrant les deux portes change tous les jours

Et voilà notre séjour en Italie, Sicile compris, qui prend fin après près d'un mois et demi. C'est sans doute trop peu pour tout découvrir, mais nous sentons l'appel de la Grèce qui est de plus en plus fort. Alors nous nous rendons à Brindisi pour prendre le bateau et effectuer 8 heures de traversé où nous réussirons même, malgré les consignes contraire, à faire du camping on bord, ça coûte moins cher qu'une cabine pour laquelle il faut débourser 100 euros de plus. Nous préférons le confort du camion, même si nous avons dû utiliser les bouchons d'oreille du fait de la présence du moteur juste à côté.

Alors voilà, nous sommes en Grèce, et ça sera le thème de notre prochain article. Nous ne savons pas encore combien de temps nous y resterons, mais nous voulons prendre notre temps. Nous aurons la joie d'accueillir Barbara pour quelques jours.

Nous vous remercions de vos soutiens et nous pensons fort à vous.

Fred 

Tour de Sicile

Le dernier article vous a peut-être surpris par sa longueur, son nombre de photo, et pourtant il a été écrit à 4 mains. L’essentiel ayant été écrit par Bassem. Je tiens à m’excuser d’ailleurs pour ne pas l’avoir cité comme co-auteur. La chose étant réparée, nous pouvons continuer en toute sérénité.

Après Catania, nous sommes donc retourné à Palermo pour fêter le nouvel an. Tout s'est bien passé. Nous sommes resté 5 jours puis nous sommes repartis. Nous avons donc quitté Palerme pour la deuxième fois, non sans difficulté. Quitté un endroit où l’on se sent bien est toujours compliqué. Mais l’aventure continue et nous ne pouvons pas nous permettre de remettre en cause le voyage, l’aventure tous les deux.

Voici notre emplacement au camping de Catania, franchement, on a même pas fait exprès d'être sous le drapeau français.

En sortant du camping nous rencontrons ce drôle de spécimen sur la voirie. Je crois bien que le propriétaire l'a oublié, ou alors il s'est recyclé dans le jardinage.

Quelques paysages du centre de la Sicile quand même. Ici sur la route entre Catania et Palermo.

Trapani

Nous sommes donc partis dans l’ouest de l’Ile, à Trapani, célèbre pour sa spécialité de couscous de poissons, que nous ne gouterons pas malheureusement. Nous faisons une halte rapide, une nuit, dans cette ville péninsule. Le matin nous avons cherché le marché aux poissons, sur la place dudit nom, mais rien … En fait il fallait aller au port. Il ne faut pas toujours écouter les guides. Nous sommes dans les lendemains de fêtes et la ville tourne encore au ralenti, cela se sent.

Une vue partielle de la ville de Trapani.

Marsala

Nous ne nous attardons pas plus que ça et nous dirigeons en fin d’après-midi sur Marsala, dont le vin est sans doute plus connu que la ville. Avant de venir, je ne savais même pas que Marsala était une ville (la honte). Maintenant je sais. Entre Trapani et Marsala, nous avons emprunté la route du sel. Les paysages, conjugués au coucher du soleil nous ont permis d’assister à un merveilleux spectacle, à vous couper le souffle. Le choix des photos pour l’article a d’ailleurs été difficile.

Arrivée à Marsala en fin d’après-midi, nous avons encore tout le loisir de faire une dégustation du fameux vin de la ville éponyme, sec, demi-sec et tutti quanti. Marsala est une ville agréable, Bassem se laisse même tenter par faire les soldes, incroyable ! Les rues commerçantes grouillent de monde, c’est fou. Pour le soir, nous nous laissons happer par une enoteque, petit bar à vin où la serveuse nous prépare au fur et à mesure de notre dégustation de vin, des petites tartines raffinées de toutes sortes de choses, tapenade, mélange sucré salé, etc. Le tout accompagné dans la rue par un accordéoniste et un hautbois. Cela donnait à la rue, au bar une ambiance très sympathique. Nous ayant entendu parler français, ils ont même commencé à jouer la marseillaise, bon voilà. Nous rentrons au camion rassasiés. Avant de partir de la ville le lendemain, un peu d’internet, de courses et c’est parti pour la côte sud de l’ile, direction Agrigento.

La route du sel entre Trapani et Marsale, un régal pour les yeux

Les moulins toujours en activé

Que dire ?

...

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Bon une photo de la ville de Marsala quand même. La ville est entouré de porte comme celle-ci.

Agrigento

Nous décidons pour notre arrivée à Agrigento, de faire halte une nuit au camping international de la vallée des temples, le nom en impose un peu. Douche chaude avec de la pression, électricité, grand évier pour la vaisselle et Wi-Fi, voici le luxe que peut nous apporter un camping. Ce n’est pas grand-chose, mais ça nous fait du bien de temps en temps. Le lendemain, nous quittons le camping et partons à l’assaut de la ville d’Agrigento qui se situe perchée sur une colline face à la mer. Nous arpentons les rues, essayons de nous perdre un peu, mais nous faisons vite le tour. Nous décidons alors d’aller au port pour voir le coucher du soleil, mais une barre de nuage nous privera de ce spectacle. Tant pis pour nous. Demain nous attend la vallée des temples. Nous sommes le dimanche 6 janvier et nous nous apprêtons à visiter des ruines grecques mieux conservées encore qu’en Grèce. Bon en même temps ce ne sont que des pierres. Il est vrai que les temples sont imposants et bien conservés. Ça ne se bouscule pas au portillon et les prix ne sont pas donnés, mais bon.

Après cette visite archéologique, nous continuons sur la côte sud et nous nous arrêtons près de Ragusa à Marina di Ragusa plus exactement, je sais ça fais une grande différence pour vous. Petite cité très touristique (l'été), les camping-cars ne sont pas les bienvenus en ville. Nous nous expatrions donc un peu en dehors de la ville, tant pis pour eux, on ne consommera pas chez eux, trop loin pour aller à pied, on pourrait utiliser nos trottinettes, mais nous avons de quoi manger, de quoi boire et en plus, le bruit de vagues puisque nous avons une vue imprenable sur la mer, et oui encore une fois.

Un des temples grecque bien conservé avec au premier plan, un apollon, (à gauche voyons), oeuvre signé d'un artiste dont j'ai oublié le nom. 

Une vue sur une grande partie de la vallée de temples. Au fond à droite, la ville d'Agrigento.

Syracuse

Le lendemain direction Syracusa. Que tous ceux et toutes celles qui ont pensé à la chanson d’Henri Salvador lève le doigt ! Je crois que depuis que je suis arrivé en Sicile et que j’ai su que Syracuse s’y trouvait, je voulais y passer.  Nous n’avons pas été déçus. La ville est charmante, on y fait un peu vite le tour, mais ce n’est pas grave, après tout c’est une presqu’ile. Nous profitons de notre présence pour faire un peu d’histoire et allons visiter un autre site archéologique avec un théâtre grecque et un théâtre romain qui achèverons notre visite de Syracuse.

La ville de Syracuse

La cathédrale qui a été construite sur la base du temple dont nous voyons les colonnes à gauche.

Sur le site archéologique, une grotte de calcaire. Vous pouvez mesurer la taille à l'aide l'échelle fournie en bas à droite ;-)

Le théâtre grecque. Bon Ok je prends un peu de place sur la photo, mais vous le voyez quand même.

Catania bis

Nous avons rendez-vous à Catania avec Cesare de CouchSurfing. On l’a manqué la dernière fois et nous avons l’occasion de le voir cette fois-ci. Avec une amie à lui, Chiara, ils nous font visiter la ville, l’université et nous passons un bon temps avec eux. Ils nous dédicacerons même une chanson, la classe (ma sœur rajouterait à Végas). Je sais l’humour c’est de famille.

Ça change tout quand on met un visage derrière une ville. Dans cette article, nous avons fait un peu comme dans le guide que nous avons pour les camping caristes, une demi-journée ici, une autre là et ainsi de suite. C’est dans cet esprit qu’il préconisait le tour de la Sicile en 12 jours. Ce n’est pas le type de voyage que nous voulons. Ce que le guide oublie, c’est que nous avons besoin de rencontrer les gens, pour sentir les choses, pour apprendre autrement.

L'université de Catania. Il y a pire pour faire ses études !

Cesare nous a emmené dans un coin typique pour manger de la viande de cheval.

Je vous présente Cesaré

Bassem profite du soleil et s’entraîne aux bolas, voyez ce style. 

Nous achevons notre périple en Sicile après un mois de présence. C’était beau, c’était fort, plein d’émotions et d’autres choses nous attendent ailleurs.

A suivre dans le prochain article, une surprise de la part de Bassem.

On vous embrasse toutes et tous

Fred