dimanche 28 avril 2013

La carte du trajet jusqu'à maintenant

J'ai essayé de créer une carte pour visualiser le trajet, voilà ce que ça donne, en espérant que le lien fonctionne.

Fred


mardi 23 avril 2013

Halles Banit et Mon Thé n'est Gros !

Quel jeu de mots mes enfants, je ris de me voir si drôle en ce moment.

Nous sommes le lundi 22 avril à Dubrovnik en Croatie et il pleut. Et que fait-on quand il pleut dans un camping ? Nous écrivons des articles. Parce qu'autant vous dire que s'il avait fait beau comme il a fait beau ces derniers jours, j'aurais été me dorer la pilule sur la plage.

Un article, deux pays ! De plus en plus fort Moins d'une semaine pour traverser l'Albanie et le Monténégro. Certain diront c'est déjà trop, d'autres pas assez. En tout cas nous avons été ravi de les traverser et de les découvrir, récit.

Albanie

Après une petite semaine en Macédoine, nous voici à la découverte d'une autre réalité, celle de l'Albanie. Il faut dire que du côté Macédoine, on ne nous a pas dit grand bien de ce pays, à part une personne que nous avons rencontrés le dernier jour à Ohrid, mais qui était à moitié albanais (ça compte pas). Ne voulant nous fier qu'à notre instinct, nous voici à passer la frontière en haut d'un col. Aucun soucis ici, nous passons sans encombre et sans fouille. Nous avons à peine fait 2 km que nous apercevons deux auto-stoppeur, voyageurs, sacs aux dos. Pas d'hésitation, nous voici en compagnie d'Alex et Francesco, l'un allemand, l'autre italien. Pour quelques jours de vacances, ils se font une petite virée dans les Balkans. Francesco, sicilien est en volontariat pour plusieurs mois à Pristina au Kosovo auprès des Roms, Alex vit et travaille à Berlin, est pour quelques jours en vacances, venu rendre visite à son ami de longue date. Tous les deux parlent un français plus que correct, mais les conversations oscillent entre français et anglais. Ils décident de faire un bout de chemin avec nous, au moins jusqu'à la mer qu'ils veulent voir aussi tous les deux.

Premières impressions au bout de quelques kilomètres, j'ai l'impression de conduire au Burkina, tant les routes sont défoncées, tant les comportements sont tout sauf sécuritaires, tant l'organisation de la vie à l'air d'un bordel organisé. Ce n'est pas pour me déplaire. Il y a de la vie, ça grouille de partout, chacun essaye de s'en sortir comme il peut. Ils ont une obsession ici, qui est aussi un business, c'est le lavage de voiture. En arrivant dans les premiers villages après la frontière, nous pouvons voir des tuyaux d'arrosage bloqués par des pierres d'ou sort un jet d'eau en direction du ciel. Au début je ne comprenais pas trop l'utilité, c'est Francesco qui a éclairé ma lanterne en disant que le lavage de voiture était un vrai business ici et qu'on en trouvait à tous les coins de rues. En même tant au vue de l'état des routes et de la poussière qui en dégage, ce n'est pas superflu.

Après plusieurs ralentissements causés par l'état désastreux de la route, nous arrivons à trouver un accès à la mer, et même à une plage ou nous sommes pratiquement les seuls. Le temps aidant, nous profitons au maximum de cet endroit et nous passons une soirée bien sympathique avec nos compagnons de route.
Le lendemain, le soleil donne son plein, journée sans aucun nuage, certain se laisseront même tenter par la baignade, malgré une eau peu chaude. Après un déjeuner sur place, nous prenons la route pour Tiranë, capitale de l'Albanie où Francesco doit prendre un bus pour retourner à Pristina. Quant à Alex il continue un peu la route avec nous vers le nord de l'Albanie. Nous souhaitons bonne route à Francesco et continuons. Nous arrivons à Shkoder, dernière ville avant la frontière avant le Monténégro. Je ne sais pas si c'est le fait que nous marchions en claquette ou si c'est le mètre quatre vingt dix d'Alex et son panta-court, mais les gens nous regardent d'un drôle d'air. On en rigole et nous nous installons au restaurant pour les spécialités albanaises que nous n'avons pas encore essayées. Après ça, nous essayons de trouver un endroit pour dormir et après quelques recherches à travers les chemins, il nous semble que nous ne sommes pas très loin d'un lac. Ce qui se vérifie au matin, nous sommes juste dans un champ qui le borde. Les propriétaires passeront pour voir ce qui se cache dans ce curieux camion, mais sans faire de problème.


Welcome to Albania

Pour avoir plus de chance d'être pris en stop, Alex avait sorti un t-shirt pour l'occasion aux couleurs de l'Albanie 

Alex transporte avec lui depuis l'Allemagne ce tourne-disque fonctionnant sur pile, avec un très bon son et une très bonne sélection de musique. 

Il était encore un peu tôt pour l'apéro, mais il en faut plus pour nous décourager, même le vent qui souffle au dehors ne nous fait pas peur.

Chose incroyable, dans les vinyls apportés, de la musique du Burkina Faso s'il vous plait

Le moment du coucher du soleil sera aussi l'occasion pour le vent de se calmer

Un peu de vin d'Albanie, de la bière d'Albanie pour une soirée libano-germano-italo-franco-albanaise

Et au matin, voici les courageux qui prennent un bain, Alex et Bassem. Francesco avait été le premier. Moi je ne pouvais pas, il fallait forcément quelqu'un pour immortaliser le moment ...

... et préparer le petit déjeuner de ces messieurs, on the beach

Depuis le passage de la frontière, ces bunkers fleurissent un peu partout, datant de l'époque ou l'Albanie était complètement fermée et voulait se protéger des envahisseurs. Celui-ci a été reconverti en bar l'été.

Et voilà le camion sous l'ombre des arbres au bord de la plage.

Temoin de notre passage à Tiranë, cette mosaïque sur la place centrale de la ville.

Ici la ville où nous avons fait étape avant le Monténégro, Shkoder

Les rues piétonnes de la ville grouille de monde

Sur conseil du serveur, on nous ramène quelques spécialités du pays, et ma fois, ce n'est pas mauvais

Notre lieu de couchage avec ici les propriètaire qui font le tour du camion pour voir à quoi cela rime

En bas du champ, le lac.

Monténégro

Après avoir quitté "notre" champ, direction le Monténégro et la côte la plus proche. Mais avant cela, passage de frontière et rebelote pour une fouille du camion. Mais ici plus de professionnalisme, ils sont 4 douaniers différents à inspecter. Ils dévissent les lampes, calculent les profondeurs et les épaisseurs des cloisons, au cas où nous cacherions quelque chose. Tout se passe bien et après 30 minutes, nous pouvons passer. Côté Monténégro, nous faisons un passage à Ulcinj puis prenons la direction de Bar où nous déposerons Alex qui va prendre un train le soir même de cette ville direction Belgrade. Quant à nous, la route continue et prenons la route vers le nord. Des moments très sympa partagés avec nos compagnons de route, merci à eux pour la compagnie.
Nous essayons de trouver un endroit sympathique, comme toujours en suivant la côte. Nous arrivons avant la ville de Petrovac sur une plage qui nous semble agréable. Il y a un camping, mais nous préférons le bord de mer direct. Nous nous sentons bien dans ce lieu, peu de voisins, un resto et un bar au bout de la plage et le lendemain de notre arrivée, nous pourrons même emprunter gratuitement un pédalo pour faire un petit tour en mer, que demander de plus !
Après ce passage nous continuons notre progression vers le nord ouest et après avoir passer la ville de Budva, nous nous arrêtons sur une autre plage. Alors que nous mangeons au restaurant, il se trame quelque chose sur la plage. Un podium se monte, un groupe de russes semblent bien occupés à organiser quelque chose. Nous pensons d'abord à un mariage ou un anniversaire, il n'en est rien. Après avoir pris quelques renseignements, il s'agit d'une fête russe au Monténégro, car ils sont nombreux à être là. Nous décidons donc de rester et d'assister au festival MontéRussia. Et c'est une belle journée que nous vivons, avec de la musique, des danses, tout ça au bord de l'eau avec du soleil. Nous profitons des produits russes, nourriture, boisson (non alcoolisée SVP), tout ça dans une bonne ambiance.
Welcome to Monténégro

Les travaux nous attendent encore sur les route du Monténégro

La gare de Bar ou Alex a pris son train, pas celui là évidemment

La plage près de Petrovac avec le camion en fond

le soleil nous gratifiera d'un beau coucher

directement face au camion, les portes grandes ouvertes

avec sa nouvelle robe s'il vous plait

Au resto Bassem se laissera tenter par des calamars grillés qu'il appréciera bien

avec le pédalo nous nous rendrons sur l'île de gauche, un petite heure aller, une petite heure retour, maintenant on a des jambes en béton ( enfin on espère)

Notre second arret près de Budva avant l'arrivée en masse des russes

voici l'installation du festival Montérussia

pendant ce temps là, mamie fait sa promenade

quoi de plus amusant de se faire photographier dans un camion de pompier

et voici le spectacle qui commence, ici danse orientale à la mode russe

on pourrait croire a Mireille Mathieu en jeune non !!!

et le french cancan à la mode russe maintenant

puis le chanteur vedette et sa danseuse, très branché avec un micro tout en paillette, la classe !
 Après ce festival, nous prendrons la route pour Kotor où nous ferons une halte pour déjeuner, mais nous ne resterons pas longtemps, car trois bateau de croisière viennent de jeter l'ancre au port et c'est un déversement de touristes dans la vieille ville, et on doit dire qu'on a un peu de mal, c'est trop d'un seul coup. Il n’empêche que la ville est charmante, merci au PLACE/THOMAS pour l'indication.

La ville de Kotor vue d'en face

Un des 3 bateaux ayant accosté à Kotor 

La vieille ville est un enchantement pour déambuler et se perdre

Bassem en perdra la tête

Heureusement il l'a retrouvé

La vieille ville est au pied de la forteresse que nous n'avons pas visité, c'était après le repas, il faisait chaud, trop dur la vie

Nous avons fait le tour de la baie et découvert de magnifiques paysages

comme ces petits village de bord de mer

Ici on ne rigole pas avec la loi, si tu me dépasse, tu y passe. Tu sera prévenu !
Avec Kotor, se termine notre périple au Monténégro. C'était court, mais nous avons pu apprécier la côte magnifique et des gens fort agréable. Belle destination. Nous voici maintenant à la découverte de la Croatie qui sera l'occasion du prochain article.

Ciao à tout le monde, on vous embrasse.

Fred

mardi 16 avril 2013

Vous avez dit Macédoine !

Bonjour à tout le monde,
Nous espérons que ça va bien avec vous, parce que de notre côté, tout va pour le mieux. Avant de vous conter la Macédoine (et non la Macédonie), petit parenthèse de fin en Bulgarie et plus exactement à Sofia. Dans la bande de joyeux lurons espagnol que nous avons rencontrés, nous avons fait la connaissance de David, jeune espagnol, artiste peintre étudiant à Sofia. Quand il nous a rencontré la première fois, il nous a dit être inspiré par le camion, dans sa partie extérieur, comme une envie de faire "quelque chose" de cette carcasse rouge, un peu vide. C'est comme ça qu'un beau matin, au petit déjeuner, nous avons pris rendez vous avec lui, et il a fait une esquisse de ce que lui inspirait, non seulement le camion, mais à travers ça, l'idée du voyage, notre voyage. L'esquisse nous a plut, et en même temps, je crois que nous étions prêt à tout laisser faire. Nous avions vu quelques réalisation de David et ça nous plaisait pas mal, il avait donc carte blanche. Nous avions voulu depuis la début décorer le camion, mais pour cela il fallait que l'occasion se créée, que l'on trouve un artiste et le bon moment. Si ça ne s'est pas fait avant le voyage, il n'était pas trop tard de le faire pendant. L'artiste est trouvé, le temps est de la partie, allons-y mon kiki ! (dédicace à tous ceux qui trouvent que j'ai des expression démodés ;-) )
ça y est, tout le monde retient son souffle, le premier coup de crayon est donné !

Puis vient le premier coup de bombe ...

David devant son oeuvre en création

Ici un autre type d'artiste, chacun son truc

Après la bombe, arrive le temps des détails ... et

Tatata, voilà l'oeuvre dans son intégralité. Au début sur son esquisse, David avait mis un champignon tout en haut, et puis Bassem lui a dit que je n'aimais pas les champignons, il a alors vu que sur les carte routière, je signale tous nos lieux de stop avec une petite maison, alors voilà, le tour est joué.

Macédoine

Après que le camion soit paré de belles couleur, nous avons pu dire au revoir à Sofia, aux Bulgares, aux Espagnols en Bulgarie et nous avons pris la direction de Skopje, capitale de la Macédoine. Sur la route nous nous sommes arrêté à Kyustendil pour le déjeuner. Il y avait normalement des termes, mais quand nous sommes arrivés, c'était fermé, alors nous avons continué en direction de la frontière. Jusqu'à maintenant, le passage des frontières était quelque chose de banal, même pour la Turquie pourtant hors Europe. Et bien il a fallut que l'on tombe sur un douanier bulgare qui sans doute a voulu faire du zèle avec son gros ventre et sa couperose aux joues (non je ne suppose rien) pour se faire inspecté le camion de fond en comble. Et vas-y que je te démonte un tiroir, que je regarde sous le camion, que je trouve suspect ces parois, j'en passe et des meilleurs. De notre côté, rien à nous reprocher, donc esprit tranquille, seulement l'agacement des manières employées par ce personnel bulgare. Ce qui était risible, c'est qu'on le voyait énervé parce qu'il ne trouvait rien. Il a trouvé suspect par exemple que telle ou telle vis ait été dévissée. Enfin bon au bout d'une heure, un collègue ou un supérieur lui a dit qu'il fallait nous laisser partir, parce que là ça devenait de l'acharnement et que c'était ridicule (enfin j'imagine que c'est ça). Sans un mot, il nous a fait signe d'y aller, ce que nous avons fait. Nous étions au deuxième passage de douane, quand nous avons vu venir de derrière un autre douanier avec un chien pour sentir la présence de drogue. Le chien avait à peine fait le tour du camion qu'il s'est jeté sur un morceau de viande posé à terre, fin de l'épisode.
Nous n'avions jamais été aussi proche de la Macédoine

Première nuit en Macédoine

Après cet épisode douanier, nous avons voulu nous éloigner de la frontière et nous nous sommes mis à la recherche d'un coin sympa avant d'arriver le lendemain à la capital, ceci avec un GPS qui n'indique qu'une seul route, ne connait pas les village et ne couvre que 10% du territoire. Nous n'avons pu qu'à nous remettre à notre flaire, qui la plus part du temps n'est pas mauvais. C'est ainsi que nous sommes arrivés en haut d'une petite colline, avec une belle vue, de l'eau à volonté, de l'électricité et des tables de pique nique. Que demande le peuple ! En nous rendant a ce lieu, nous croisons quelques personnes habitants dans les alentours et notre première impression est que les gens nous inspire confiance. Nous pouvons même dire que nous nous sentons assez bien dans ce pays pour l'instant, nous nous sentons en confiance. Et pour couronner le tout, pratiquement dès que nous avons passés la frontière, le soleil est réapparu et rien que ça, ça nous met de très bonne humeur.
Au réveil, c'est le soleil qui nous appelle a ouvrir le camion, nous sentons sa chaleur  de l'intérieur. Nous profitons de cet endroit pour bien aérer le camion, le nettoyer, bref un petit lavage de printemps. Après avoir bien profiter de cet endroit, il est temps pour nous de prendre la route de la capitale, Skopje.
En arrivant la veille, nous avons manqué de peu un beau coucher de soleil dans cette direction

Voilà la chapelle et juste devant Bassem sous le préau qui profite de la source pour faire le plein des bidons d'eau

Rien de tel que le soleil pour vous sortir du lit

Skopje

La route se fait tranquillement, nous nous arrêtons en chemin pour manger et ce n'est pas le GPS qui va nous aider à trouver, en dehors de l'autoroute point de salut pour lui. Nous dégustons une spécialité locale, les burek, une pâte garnie avec de la viande ou du fromage, pas mauvais. Nous nous dirigeons sur Skopje et nous arrivons dans cette capitale qui ne ressemble en rien à celles que nous avons l'habitude de connaitre. Il faut dire en même temps que la Macédoine dans sa globalité atteint les 2 millions d'habitants. Nous nous mettons en quête du centre et nous appelons notre contact de CouchSurfing Niki. Avec lui nous faisons le tour de la ville, enfin du centre et c'est la partie la plus ancienne qui nous plait le plus. Le précédent gouvernement s'est lancé dans une rénovation du centre de la ville, en érigeant un certain nombre de statut, de bâtiment assez imposant, et maintenant que ce gouvernement est parti, le nouveau ne peut pas tout raser, alors, ça reste en l'état, mais ce n'est pas du gout de tout le monde. Niki est un bon guide et grâce à lui nous arrivons à bien nous situer dans la ville et même trouver une place pour se garer la nuit, parfait. Un petit restaurant typique pour finir cette journée, impeccable.
Le lendemain, Niki nous propose d'aller au sommet d'une colline qui entoure la ville, sur laquelle se dresse une croix gigantesque. Nous nous y rendons avec des télécabine, on a l'impression d'être au ski. La vue qui s'offre à nous est superbe, montagnes enneigées, vallée, ville, un beau panorama. 
Nous passerons encore une journée à Skopje, découvrant également les sorties de nuit. Il fallait bien une matinée pour nous en remettre, aidés par le soleil, omniprésent.
C'est donc le samedi que nous décidons de partir pour le sud du pays, la région d'Ohrid.
Le vieux pont qui relie le nouveau quartier à l'ancien

Dans l'ancien bazar, nous entrons dans une cour qui est l'ancien caravansérail et qui aujourd'hui abrite l'école des beaux arts. Ce qui intéresse beaucoup Bassem qui y fera la rencontre d'artistes.

Une des nombreuses statue de la ville, ici Alexandre Le Grand

Au détour d'une place, un drapeau qui attire notre oeil. Je n'oserai pas tester les crêpes françaises en macédoine je l'avoue. 

Voici Niki, notre hôte de Skopje, lors de ascension avec les télécabines

Au fur et à mesure que nous grimpons, la croix devient de plus en plus imposante

Effectivement, arrivés sur place, c'est énorme. On comprend mieux pourquoi nous la voyons de partout en ville. Le soir elle se pare de lumière, comme la tour eiffel

Une des chaines de montagne que nous apercevons, ici en direction de la Serbie.

Petit coup d'oeil au compteur, nous atteignons à Skopje, les 90000 km. Sachant que nous sommes partis à 71000, faites le calcul !!!

Bassem retournera voir les artistes, ici dans une séance de gravage

Ici une autre technique un peu complexe et très longue où l'oeuvre est enduit de sève, d'acide puis brûler, ou quelque chose comme ça

Voilà la vue que nous offre notre lieu de parking, un peu en hauteur de la ville

Certains artistes que Bassem a rencontré participent le samedi matin à une manifestation pour promouvoir la solidarité plutôt que l'utilisation des armes avec une distribution d'aide alimentaire.

Sud de la Macédoine

Après Skopje, nous prenons la route du sud où se trouve un certain nombre de parcs naturels et de lacs. Notre premier arrêt se fait à Mavrovo. Nous arrivons dans cette petite ville très sympa, qui l'hiver est station de ski, et l'été station balnéaire grâce au lac qui la borde.Nous sommes entre deux saisons, tant pis pour nous.
Ensuite nous nous rendons au bord du lac d'Ohrid qui est des plus vieux lac d'Europe. D'un côté la Macédoine, de l'autre l'Albanie, notre prochaine étape. A Ohrid, nous prenons un peu notre temps, on se prend un appartement, histoire de faire une lessive, charger nos appareils, etc. Nous aurions préféré aller au camping, mais ils ne sont pas ouvert encore pour la saison.
A Mavrovo, la montée des eaux a mis cette église hors d'usage. Tout le monde n'a pas la faculté de marcher sur l'eau !!!

La neige tire doucement sa révérence en ce mois d'avril pour laisser place à la vedure

Entre Mavrovo et Ohrid, à Débar, cet impressionnant trou pour alimenter une centrale électrique est impressionnant.

De nombreux barrages dans la région ont créé ces lacs artificiels qui ne gâchent en rien le paysage

Depuis quelques jours, je voyais cette pâle imitation de la cinquecento. C'est une production d'Europe de l'Est qui effectivement à copié l'italienne. Au dire des locaux, c'est du solide !! En même temps, c'est charmant

A Ohrid, nous visitons cette église datant du XIIIe siècle, une des plus ancienne de la ville.

Pour finir cet article, un petit clin d'oeil au printemps qui nous ravie les yeux avec tous ces arbres en fleur et surtout ce soleil. Nous nous sentons revivre.
Nous voici à la fin du récit. Aujourd'hui, mardi 16 avril, nous allons prendre le chemin de l'Albanie, puis du Monté Négro et de la Croatie. Nous allons enfin retrouver la mer, qui je dois dire, nous manque un peu. En fait depuis que nous avons quitté la Grèce, les bords de mer nous fond défaut, mis à part la Turquie. 

Pour ce qui est des 2 derniers mois (sniff) nous ne savons pas trop encore quelle route emprunter, alors nous verrons bien au fil des jours. A très bientôt pour de nouvelles aventures.

Fred