lundi 25 février 2013

Grèce : Partie III ; Camping de la plage

J'aurais pu mettre le titre suivant également : Camping des Flots Bleus, mais sans doute j'aurais été confronté aux droits d'auteurs, pour enrichir ceux qui le sont déjà !

La fin du dernier article parlait de quelques jours où l'on se posait à Githio. Effectivement, ces quelques jours ont duré 9 jours ! Je pense que nous ne sommes pas loin de notre record de stationnement au même endroit. A bien y réfléchir, c'est notre plus long stationnement après notre dizaine de jours chez Pippo à cueillir les olives. Plusieurs choses nous ont poussé à rester.

Tout d'abord le temps, qui n'était pas de la partie, il a beaucoup plut et il faisait froid. Pour compenser ce mauvais temps, deuxième chose qui nous a poussé à rester, le camping, fort agréable disposait d'une grande salle avec une cheminée. Et pour finir, la dernière chose qui nous a amené à rester aussi longtemps, les rencontres. Peut-être vous lassez vous de nous entendre dire ça, mais nous avons trouvé, sur ce camping des gens formidables et nous avons appréciés, beaucoup, les échanges et les partages qui se sont produits. Alors cet article prendra la forme d'une présentation de ces personnes, personnages qui ont rythmé notre semaine.
Voici la tablée que Bassem a provoqué pour notre deuxième jour sur place, avec la fameuse pièce et la cheminée en arrière plan. Sur la photo, de gauche à droite, Serge et Soca, de dos, Alan et Viviane, Hugo et Axelle, Aline, Bruno, Bassem et Fabrice.

Alan est un auteur/compositeur anglais. Avec sa femme Viviane, ils sont sur la camping de Githio depuis 1 an ! Oui oui depuis 1 an. Ils sont quittés l'Angleterre, du côté de Manchester et vivent là. Ils repartent bientôt. 

Fabrice nous a poussé la chansonnette française, fort bien d'ailleurs.
Fabrice et sa famille, Aline, sa femme, Axelle et Hugo leurs enfants, sont en chemin, comme nous, sur l'année. Ils ont tout quitté, ont traversé l'Europe jusqu'en Turquie et vont revenir en France par le sud de l'Italie, la Sicile et la Sardaigne. Nous avons pu ainsi recueillir des éléments sur la Turquie et eux, des éléments sur le Sud de l'Italie et la Sicile. A partir du moment où le contact a été établis avec eux, nous n'avons pas passé un jour sans manger avec eux au moins une fois par jour. Il faut dire qu'avec Hugo et Axelle, le contact est plutôt bien passé. A peine les portes du camion étaient ouvertes le matin, on voyait débarquer Hugo sur la trottinette et hop c'était parti pour la journée. Bon Aline et Fabrice étaient là pour ne pas manquer au devoir d'éducation, en faisant des cours pour que leurs enfants suivent leur scolarité. Bassem s'y est même mis avec Hugo en anglais, mais il a vite regretté car les cours avec Bassem duraient plus longtemps qu'avec Fabrice.
Nous avons beaucoup apprécié le temps passé avec cette famille, qui a, disons le, la bougeotte. Ils ont vécu à Mayotte, puis sont rentrés en France, puis ont tout quitté et sont maintenant sur la route, sans avoir d'idée précise sur leur retour. Ouf, on est pas les seul !

Une des soirées autour du feu

Nous avons également partagé deux anniversaires passés, celui d'Hugo, 11 ans et Aline. Petite soirée en dehors du camping avec Bruno également.
Bruno, ici de dos, français également est arrivé sur le camping il y a 2 semaines. Il profite de ce temps de pause pour écrire. Je ne saurais vous dire exactement le sujet qu'il traite, car je n'ai pas tout compris, mais en tout cas, ça à l'air passionnant.
Dans les personnes rencontrés, il y a aussi Soca (prononcez Socha) et Serge. Cela fait 3 mois qu'ils sont sur le camping, et ces français cherchent le beau temps. Malheureusement, ce n'était pas le cas ces derniers jours. Leur mode de vie s'inspire essentiellement de ce qu'ils ont vu en Inde, à travers la pratique du Yoga. Ils proposent d'ailleurs à celles et ceux qui le veulent, des cours. C'est ainsi que la famille au complet s'y est mis ainsi que Bassem puis moi. A tous ceux qui pensent que le yoga est un truc un peu léger, et bien je dis non, non et non. P****N qu'est ce que j'en ai chier et Bassem aussi. Mais il faut dire quelque chose, on sent tout de suite que ça fait du bien au corps et à l'esprit. Car derrière la pratique physique, il y a tout un aspect autour du mode de vie et de la méditation intéressant. En tout cas Serge et Soca nous ont bien fait profiter leur connaissance et les échanges avec eux ont également été fort agréables.
Le camion de Serge et Soca. Une ancienne ambulance de l'armée des année 70. 

Serge a tout fait à l'intérieur, c'est chaleureux, tout en bois. Serge, 70 ans passés, en position du lotus s'il vous plait. Moi ce n'est pas passé.

On descend, le dos bien droit jusqu'à toucher ses pieds, et on remonte, 1, 2, 3 ...

Non seulement Axelle réussi le lotus, mais en plus elle attrape ses pieds par derrière, chapeau bas. En même temps, à 14 ans, c'est peut être plus facile. Je sais pas, j'ai jamais essayé ça à 14 ans non plus.

Et on pousse sur les bras. On respire jusqu'à 7 et on redescend

Comme si les cours de la journée ne nous suffisaient pas, il y a des cours de rattrapage le soir avec Bassem et Axelle, en pleine salutation au soleil, en position du cobra, si si

ça continue avec Hugo, position de la chaise, sans chaise
  Un grand merci à Serge et Soca pour tous ces enseignements et ces échanges.

La vie au camping

La mer à la porte du camping et l'insistance d'Hugo ont suffit à faire gonfler le canoé pour une petite balade en mer ...

... Hugo en tête avec Bassem et remorquant Axelle. Une petite balade de 20 mn et après une séance de conte avec Soca auprès du feu.

Sur la plage en me baladant, cet étrange potence avec un écriteaux ... 

Hugo aurait pui vous traduire ça en simultanée : " Venez à vos propre risque ! Nous servons de la mauvaise mousaka, du  poisson pourri, un mauvais service. Si vous ne payez pas, regardez en haut." Il y a un vrai humour grec !

Petite séance de lavage du camion de la famille d'Hugo.

Et après séance à la mer, histoire de se défouler un peu.


Les olives étaient encore dans les arbres, ce qui a permis à Bassem d'expliquer comment il fallait les préparer. Ici Aline à l'oeuvre. D'abord inciser les olives

Sous le regard attentif de votre serviteur, dégustant un petit ouzo, qui se marie d'ailleurs très bien avec les olives à l'apéro

Ensuite les écraser légèrement avec une pierre trouvée sur la plage et puis les saler. laissez macérer, le tour est joué.

Pendant ce temps, Hugo n'en n'ayant que faire de la préparation des olives, s’entraîne à battre des records. Très belle photo d'Axelle qui a l'oeil.

Comme nous le voyons, la préparation des olives demande beaucoup de concentration, isn't it ?
Après 9 jours au camping, et malgré le fait que l'on se sente bien, il a fallut partir. Nous avons eu du mal à partir. Je pense que nous avons dû reporter au moins trois fois le jour du départ. Ce n'est pas trop notre habitude de rester longtemps quelque part, encore moins en camping, mais que voulez vous, les rencontres décident pour nous et nous nous laissons porter à leur gré. Le résultat est souvent agréable voire formidable. Lors du départ, nous étions un peu nostalgique de quitter cet endroit, mais le voyage continue. Merci aux acteurs de ces rencontres, vous êtes tip top.

Kalamata

Nous avons suivi le vent de sable qui était tombé sur Githio la nuit précédent notre départ, et nous sommes arrivés à Kalamata, ville qui avait été le lieu des retrouvailles avec Bassem à son retour du Liban et notre point de départ pour la visite du Magne. Nous n'avions pas pris la peine de la visiter, cela allait être chose réparée. Comme beaucoup de ville que nous visitons en bord de mer, Kalamata est une de ces station balnéaire comptant sur le tourisme estival. nous le voyons à ces grande terrasse de café et restaurant vide lors de notre passage, mais qui l'été doit revêtir une autre couleur. Cela dit, l'autre partie de la ville, plus à l'intérieur mérite le détour et la pause. Il y a déjà un charmant vieux centre et les terrasses des café, même si elles ne sont pas pleines, sont un peu plus remplies que sur le bord de mer. Il y a également un château à visiter, enfin des ruines de château. Heureusement nous n'avons payé que 2 € pour grimper des escaliers et nous balader sur le sommet d'un rocher. Car du château il ne reste pas grand chose. Je n'ai même pas de photos pour illustrer ce propos tellement c'était plat.
Charmante petite chapelle au vieux centre. Elle avait été partiellement détruite, comme la ville d'ailleurs lors d'un récent tremblement de terre en 1986.

Alors que pensez-vous de ce charmant petit fourgon ? N'est-il pas charmant ? Par contre je n'ai pas réussi à identifier la marque. je trouve ça pas mal pour un tour d'Europe aussi.

Ancient Messini

Après Kalamata, nous avons continué notre route et nous sommes passé par l'ancienne ville de Messini qui se trouve à 20 km au nord de la Messini actuelle. Nous avons découvert un très grand site archéologique, encore à l'état de fouille à certain endroit. En tout cas ça valait le détour.
Déjà pour ne rien gâcher, le temps était magnifique

J'ai réussi à capter l'entrainement d'un athlète olympique dans ce qu'il reste du stade, que par discrétion je ne nommerais pas. 

Sous l'oeil attentif de son entraîneur.
Nous sommes reparti du site et nous nous sommes arrêtés dans un petit village pour manger un morceau. On avait l'impression de rentrer dans une famille qui était rassemblée pour le repas du dimanche. En tout cas ça sentait bon la viande grillée. C'est un client parlant anglais qui nous a traduit ce qu'il y avait à manger. Nous avons ainsi déguster une bonne côte de porc grillée, avec auparavant des olives excellentes et une fêta à tomber par terre. Le tout dans une ambiance sympathique.
Voilà la taverne. 
C'est avec le début de la visite de ce quatrième doigt du Péloponnèse, Messinia, que se termine cet article. Merci pour votre soutient à distance, amis, famille. Cela nous fais chaud au coeur. A très bientôt pour le suite des aventures du camion rouge en Grèce.
Fred
Dans le prochain épisode, Koroni et la péninsule de Messinia.
 

vendredi 15 février 2013

Grèce : Partie II

Alors les jours qui ont suivi le départ de Bassem pour le Liban, je n'ai pas fait grand chose. Je suis resté à Athènes, sans vraiment visiter,sans vraiment profiter. Il faut dire que le voyage tout seul, c'est une chose qui m'attire moins. Ça ne m'a pas empêché de prendre du temps pour moi et me poser dans le seul camping d'Athènes ouvert. Nous verrons par la suite que ce n'est pas une mince affaire que de dénicher un camping ouvert à cette période de l'année.

Le mardi 5 février, arrivée de Barbara directe de Paris et en Grèce pour 10 jours. 5 jours où nous serons tous les deux, puis 4 jours où Bassem reviendra du Liban et nous poursuivrons le voyage à 3. Ce sera la période que couvre ce post.

Athènes

Barbara arrive avec un projet de série vidéo et donc ce voyage sera l'occasion pour elle de tester  un format de documentaire où je ferai l'assistant cameraman amateur. Nous décidons de passer la soirée à Athènes, ayant repéré auparavant des places de parking au pied de l'Acropole qui sera notre visite du mercredi matin. En se baladant dans le quartier de l'Acropole, nous découvrons de charmantes petites ruelles où les restaurants rivallent d'astuces pour attirer les potentiels clients que nous sommes. Nous nous déciderons pour celui qui nous a le moins "agressé" et que nous trouvions fort sympathique. De mon côté, cela change de ce que j'avais découvert de la Grèce au cours de ces premières semaines où nous avions traversés de petites villes, voire des village et où nous ne nous étions pas sentis autant des "touristes", même si au final, c'est un peu ce que nous sommes quand même. Nous nous voulons juste un peu différent peut être.
Au pied de l'Acropole, non loin de notre stationnement

Une myriade de petits restaurant, tous aussi charmant les uns que les autres

Barbara fait un carnet de voyage à chacun de ses déplacements. Commence ici celui de la Grèce avec le camion rouge, dont vous verrez quelques esquisses plus bas.
Le lendemain, au petit matin, nous profitons d'une belle luminosité pour visiter le site de l'Acropole. Le Parthénon est actuellement en rénovation, donc nous profitons également des jolis échafaudages qui ornent le bâtiment. En même temps, cela montre l'intérêt pour sauvegarder ce qui serait sans doute détruit en quelques année sans maintien. Nous avions vu des temples mieux conservé que ceux-là en Sicile, mais il faut dire que le site offre une vue assez impressionnante sur Athènes et ses environs. D'où le choix stratégique pour édifier, ce qui était le palais du roi au XIIIe s. av. J.C. Nous pouvons également profiter des deux beaux théâtres fort bien conservé, celui des héros antiques et celui de Dionysos, le dieu de la vigne et du vin.
Voici le Théâtre des héros antiques.

Le Parthénon et la dessinatrice de choc

Le théâtre de Dionysos, un peu moins bien conservé que l'autre

Les reporters de choc. 

L'Argolide

Nous partons d'Athènes avec une grande envie d'aller au Péloponnèse. Nous franchirons la frontière un peu avant d'arriver à Corinthe et de passer au dessus du fameux canal. La nouvelle Corinthe n'a rien d'extraordinaire mais par contre il est indiqué que l'ancienne Corinthe a nettement plus d'intérêt. Après s'être calé l'estomac, direction la Corinthe antique. Mais malheureusement, comme la plus part des musées et autres sites grecs, ce qu'il y avait à visiter fermait à 15h et nous sommes arrivé sur place à 15h, ;-(
Nous nous dirigeons donc sur le "premier doigt" du Péloponnèse, l'Argolide en suivant la côte nord, direction Méthana. Cette presqu'île nous avait été conseillée par Gilbert en Calabria.
Nous trouvons à nous garer près d'un caming-car d'allemand et nous partons à la découverte de cette bourgade. En fait cette presqu'île est essentiellement volcanique avec une présence d'eau thermale. L'idée de nous baigner dans une eau chaude nous plait bien. En arrivant nous avons d'ailleurs bien senti le souffre présent dans l'eau. Pour le lendemain, nous décidons de nous faire une petite rando sur une coulée de lave puis une baignade avant de continuer. Malheureusement, le vent s'est levé et c'est la baignade qui a été sacrifiée, pauvre de nous.
Le Canal de Corinthe

Voici ce qui tient lieu de bureau d'information pour les touristes arrivant sur la presqu’île. Nous dirons que la corrosion prend petit à petit le dessus sur l'information.

Ici la station thermale qui est malheureusement fermée


Les explorateurs iront au péril de leur vie au coeur de ce cratère de volcan endormi depuis des milliers d'années !!!

Mais tout compte fait, ils en sont sortis indemnes et trônent fièrement sur la coulée de lave, tels des conquérants !!  

L'eau qui vient de la source est chaude, mais les vagues qui viennent de la mer, elles sont froides ... 
Après la rando, nous poursuivons notre chemin sur la côte et faison halte à Galatas pour nous rendre sur l'île de Poros, sans le camion. Avec la traversée à 1€ par tête et 3 minutes de traversée, nous pouvons nous le permettre, histoire de boire la boisson locale, le café frappé puis continuer notre visite. Nous avions repérés un camping ouvert à Ermioni, surtout que le temps n'était pas franchement au beau fixe et qu'un douche nous aurait fait du bien. Mais nous nous retrouvons devant une porte close sans aucune explication. Tant pis nous continuons le périple et nous dirigeons vers Nafplio, pour enfin trouver un camping.
Nous ferons la connaissance de la propriétaire du camping, Gina qui me fait penser à Yolande Moreau. Nous passons là une bonne soirée, dans une ambiance dirons nous, familiale.
Au loin, Poros

Le bateau taxi entre Galatas et Poros

Café Frappé, ils boivent tous ça, alors nous aussi nous avons voulu tester. Franchement, je préfère un bon café chaud.

La forteresse de Nafplio que nous avons visiter le matin en montant les 999 marches. En fait, il y en a 912, mais à l'intérieur de la forteresse, il y en a d'autres. Nous arons fait nos 2000 marches dans la matinée, allez/retour.

La ville de Nafplio, au style marqué de l'Italie

Quand nous sommes repartis de Nafplio, vers le sud, nous avons traversés une tempête de grêle. Et bien pour rien au monde nous ne nous serions arrêtés, non merci.
Voici notre parcours en Argolide

La Laconie

En essuyant la tempête de grêle, nous étions sur la route pour aller à Sparte, sans forcément s'y arrêter, plutôt continuer pour aller vers le deuxième doigt du Péloponnèse, la Laconie. Notre premier arrêt dans cette région fur Monemvasassia dont la citadelle Byzantine et Vénitienne se dresse sur un énorme bloc de roche, impressionnante, rien qu'à la voir. Moni-Emvassia signifie unique accès, car la ville n'a qu'un seul accès à travers une étroite porte qui ne laisse passer aucun véhicule. La visite de la partie basse de la ville et du reste, ne se fait qu'à pied. Ce qui n'est pas désagréable pou la ballade.
Ensuite nous nous rendrons à Néopoli pour vivre une soirée fort sympathique dans un petit resto avec de la musique grecque en live. Nous resterons d'ailleurs garé devant le restaurant, la générosité des grecs allant jusqu'à nous offrir à 2 reprises un petit digestif qui nous achèvera nous promettant un sommeil profond.
La partie de basse de la ville de Monemvassia est très agréable à visiter, notamment pour celles et ceux qui aiment les chats. Barbara s'en souviendra ... Des puces se seraient faufilées sur elle pour la piquer ... 

La vue du rocher depuis notre lieu de couchage

Après avoir visiter la partie basse de la ville où tous les commerces se concentrent, nous commençons notre ascension pour découvrir la partie haute de la ville

Voici un aperçu de ce que nous voyons en haut. Il faut beaucoup d'imagination pour  avoir en tête la vie à l'époque tellement la végétation prend le dessus sur les ruines.

Le manque d'information pour le touriste n'aide pas à la compréhension des différents endroits du site. Ce qui ne nous empêche pas profiter du site.

Avant de reprendre la route, un petit bain de soleil devant l'eau transparente du port ne fait pas de mal.

A notre arrivée à Neopoli, nous parcourons la petite cité pour se choisir le restaurant du soir. Qui veut du poulpe bien frais ?

C'est ici que nous passerons la soirée avec musique live grecque.

Et pour finir le repas, deux petites fioles avec un digestif maison, hips ! 

 Mystras

Avant que Bassem ne nous rejoigne à Kalamata par le bus, nous profitons d'une belle journée pour aller visiter Mystras, à côté de Sparte. Ce site est particulièrement connu pour son ensemble de monastères byzantins, fort bien conservés. Nous n'arriverons pas assez tôt pour profiter comme il le faudrait su site, mais nous y resterons quand même deux heures. il faut dire qu'il y a pas mal de dénivelé. 
Des peintures murales sont encore bien visibles. Elles datent du XIIe siècle.

Le monastère vu de l'extérieur.

Ils sont en train de rénover ce qui était le palace. Nous n'avons pas réussi à déchiffrer le grec pour savoir ce qu'ils allaient en faire.

Arrivé en haut du site, au château, nous ne sommes pas peu fier de notre ascension. 

Arrivée de Bassem

Nous rejoignons Kalamata pour accueillir Bassem qui doit arriver d'Athènes par le bus. Avec Barbara nous découvrons un peu la ville et nous mettons en quête d'un restaurant. Après avoir un peu chercher, nous découvrons une taverne fort sympathique où les personnes du lieux nous mettent à l'aise et discutent facilement avec nous. Nous sommes même en retard pour accueillir Bassem avec qui nous retournons à la taverne pour finir la soirée en écoutant le propriétaire du lieu joué un instrument local dont je n'ai pas retenu le nom.
Décoration aperçu dans un bar à Kalamata.

Dans ce même bar, nous ne sommes pas beaucoup dépaysé 

Dans le restaurant ou nous allons, nous demandons la carte en anglais, et on nous apporte ce set de table écrit à la main, formidable.

Voici le propriétaire du lieu, avec son instrument.

Bassem apprécie l'ambiance dans laquelle il arrive tout droit du Liban

Je ne suis pas mécontent de retrouver mon compagnon de route pour continuer les aventures du tour d'Europe en camion rouge. 

Le Magne

Et nous voilà partis pour la suite des aventures en allant à la découverte de la péninsule du Magne tous les 3. Nous quittons Kalamata dans la matinée et suivons la côte ouest du Magne en découvrant les petits villages qui se suivent, sans se ressembler. C'est comme ça que nous nous arrêtons à St Nikolaos, petit port de pêcheurs avec un bar fort sympathique. Nous déjeunons dans le camion en face de la mer puis nous prenons la route pour Aeropoli. Sur celle-ci, nous prenons avec nous 2 auto-stoppeurs holandais, qui font le tour de l'Europe en sac à dos et en stop. Nous les amènerons jusqu'à Aeropoli.
Après avoir fait le tour de la ville et ses maisons tours, nous cherchons un endroit pour passer la nuit et arrivons dans une petite baie ou nous faisons la connaissance de Peter, un suédois qui voyage un peu partout avec son chien. 
Nous sommes bien situé pour le lendemain, car nous allons visiter les grottes qui sont juste à côté.
Le petit bar de St Nikolaos, côté intérieur ...

... côté face à la mer

Et pour déjeuner, notre terrasse privée

Le long de la côte, nous ne nous lassons pas de voir cette couleur qu'à la mer

Et voici nos deux auto-stopperurs, lui hollandais et elle belge. Ils sont fan du camion

Arrivés à Aeropoli, nous découvrons les architectures propre à la péninsule avec notamment cette tour de l'Eglise ...

... et ses maisons tour

En se baladant, Bassem et Barbara trouverons même de l'origan pour assaisonner les salades. Il parait que c'est la même espèce qu'au Liban. Un peu de réserve pour le Zaatar, même si Bassem en a ramener avec lui, merci Samia.

je trouve notre emplacement pas mal du tout. Rien que le bruit des vagues pour s'endormir

Bassem reprend l'appareil photo en main pour des portraits fort réussis.
 Le lendemain avant de visiter les grottes de Dirou, Peter nous aide un peu à comprendre le fait que la batterie cellule ne charge plus. Il passe un peu de temps à essayer de nous aider, en vain. Seule solution, choquer la batterie avant qu'elle ne soit inutilisable et que l'on soit obligé de la changer. Ensuite nous partons pour la visite des grottes de Dirou. Superbe site souterrain, qui se fait en barque, puis à pied avec tous ces stalagtiques et stalagmite, c'est impressionnant.
Quand nous repartons des grottes, nous retrouvons nos 2 auto-stoppeurs que nous emmènerons avec nous jusqu'à la prochaine destination, Porto Kagio. Nous voulons aller à la pointe la plus au sud de l'Europe continentale.
C'est à bord de ces barques que nous ferons la visite sous la roche.




Pour le déjeuner, nous nous arrêterons dans le petit port de Gerolimenas, et nous découvrirons ces étranges petites bêtes venus de la mer


Elles ont comme un étrange gouvernail sur le dessus qui est comme une voile de bateau

Nos compagnons de route 

Nous nous arrêterons à Vathia, qui est un ensemble de maisons tours, qui parait comme un village abandonné, nous profiterons pour nous glisser à l'intérieur de certaines. 

A Porto Kagio, nous invitons nos compagnons pour le petit déjeuner. De leur côté, ils auront profité d'une petite chapelle en bord de mer plutôt que la toile de tente. 

Et nous voilà au Cap Matapan, l'extrémité la plus au sud de l'Europe continentale

Sur la route, il n'y a pas que les nids de poules à éviter, il y a aussi toute sorte d'animal, porc, vache, chèvre, ...

Pour le midi, nous nous arrêtons dans cette taverne, remplis d'hommes, avec cette femme qui tient la boutique. Elle est exceptionnelle de générosité et de dynamisme, Vulla, qui a pris d'affection Barbara.
Pour la dernière soirée de Barbara, nous rejoignons Gythio, avec son camping ouvert, histoire de se laver un peu et de faire une sortie et manger du poisson. Séjour bien sympathique de Barbara pendant 10 jours. Merci à elle et nous nous retrouverons sans doute à Istanbul. 
De notre côté, nous poursuivons l'aventure, mais nous nous posons quelques jours à Gythio au camping, le temps n'aidant pas à la découverte de la région.
A la prochaine, pour la suite des aventures. Ci-dessous quelques esquisses de Barbara dans son carnet de voyage.