jeudi 27 décembre 2012

Sicile, Olives, Volcan, mer, neige

Et oui et oui, tout ça dans une même article. Voici la suite des aventures de Fred et Bassem en Sicile. Bonne lecture.


Passopissaro

Voilà le nom du village où se trouve la ferme ou nous avons cueillis les olives chez Pippo. Après la première récolte de 300 kg qui a donné 70 litres d’huile, nous avons fait une deuxième récolte sur  3 jours, car le temps ne nous a pas permis  de travailler plus. Les jours off nous ont donné l’occasion de visiter un peu le coin. Il était temps de cueillir les olives car les pressoirs de la région ferment à la fin du mois. En janvier il est plus difficile de faire presser les olives. La deuxième cueillette a fourni 40 litres, ce qui fait un total pour les bon en math de 110 litres d’huile avec 500 kg d’olives à peu près.
Et pour les travailleurs, une bonne pizza, une pâte délicieuse et un vin maison à 6 € le litre. Une bonne adresse juste à côté de chez Pippo.

Le design du bar vaut le détour à lui tout seul. Tabouret en bois d'olivier, de toute beauté, et les voûtes en pierre de lave, forcément.

à Randazzo, Pippo nous fait visiter une crèche un peu particulière réaliser par un artiste local, qui en plus de faire les personnage, met de l'animation dans tous les personnages. La crèche doit s'étaler sur une surface de 5m sur 3m environ. Impressionnant.

Cet artiste fait d'autres scultures, en cette période de Noel, essentiellement des personnages pour les crèches.

Nous profitons donc d'un temps maussade pour nous rendre sur ce petit volcan endormi. Nous avons une belle vue de la région.

Un soir ou Pippo était parti pour un concert, nous sommes retourné au restaurant manger de bonnes pizzas. Le plus étonnant c'est que nous avons bu un vin libanais. En fait, le patron est un fin connaisseur et apprécie le bon vin. Il a une belle cave, dont ce vin libanais.

Voici l'entrée de notre chambre chez Pippo. Il manquait juste quelques degré et c'était parfait.

Voici le type de nuages qui peuvent se former au dessus de l'Etna.

Une partie des terrasses de chez Pippo où se trouvent les oliviers et les pieds de vignes

Voici ou Pippo entrepose le vin qu'il presse. Il en fait environ 1000 l par an. Nous avons goûtés et nous avons appréciés.

Le dernier dimanche avant Noel, Pippo nous propose de nous rendre au marché bio de Catania. Alors que les gens sont en effervescence pour acheter les derniers cadeaux, faire les meilleures affaires, commander les meilleurs plats, nous parcourons ce petit marché bio de Noel ou Pippo connait beaucoup de monde. Il retrouve notamment plusieurs personne de son groupe d’achat avec lequel ils se concertent pour faire des achats groupés de produits bio, évidemment ! Nous rencontrons également François, un français installé en Sicile mais qui est un vrai baroudeur. Il a notamment été jusqu’en Inde en vélo. Quand il nous  parle il mélange l’italien, le français. C’est un drôle de type sympathique. Il revient du Mali et il vend des bijoux fait à partir de graines, d’écorces d’arbres, … Nous profitons du marché bio pour faire quelques achat de fruits, pour déguster de bons produits bon pour notre santé.
Pippo a été étudiant à Catania, il nous fait visiter un peu le coin. Puis, il est temps pour lui de retourner à Passopissaro et pour nous de trouver une place pour la nuit à Catania. Nous ne savons pas encore combien de temps nous allons rester. Ce qui est sûr c’est que nous voulons être face  à la mer, comme dirait notre compatriote Calogero (Bon je sais, ce n’est pas la meilleure référence musicale, mais ça tombait pile poil !).

Partout où nous sommes dans Catania, nous apercevons l'Etna 

Moi je dis pas mal le photographe ! Bon il faut dire que le modèle à de l'allure. Photo prise au pied du chateau d'Acicastello. Cet édifice a été entouré par une coulée de lave et a été épargné du fait de sa hauteur.

Catania

Avant de pénétrer dans le centre-ville, nous avons du mal à apprécier la ville. Elle nous parait moins accueillante, moins vivante que Palerme. Mais petit à petit, nous arrivons à percer un peu le mystère de cette ville étudiante, la première université de la ville date du XVe siècle. Catania est façonnée par les coulées de lave successives de l’Etna. D’ailleurs, partout où nous sommes dans la ville, nous apercevons ce mont qui crache sans interruption sa fumée. On nous dit que c’est mieux ainsi, comme le principe de la cocotte-minute, que l’Etna ouvre les soupapes pour libérer la pression qui remonte des profondeurs. Il y a de temps en temps de petites éruptions qui déposent aux alentours un tapis de cendres. Sympa pour celui qui met son linge à sécher ! Ce volcan nous attire. Nous avons envie de le voir de plus près, de nous approcher au maximum. Il nous suffit pour cela de  nous mettre en route et de suivre à vue le volcan. Nous profitons d’une belle journée pour y aller. Au fur et à mesure que nous nous rapprochons, la couche de neige augmente. Les panneaux recommandent les pneus neige, tant pis pour nous si nous restons coincés. En fait nous arrivons au pied d’une station de ski d’où un téléphérique emmène les gens à 2900 m. En ce qui nous concerne, on est déjà à 2000m. Cela se sent, on respire un peu plus difficilement et le moindre effort essouffle plus que d’habitude. Qu’à cela ne tienne, nous décidons de gravir l’un des cratères endormis. La montée est rude, mais les paysages qui s’offrent à nous sont magnifiques. Nous voyons la côte, différents petits cratères. Nous restons à observer ces paysages quelques minutes avant de redescendre et rejoindre la ville.
Nous profitons  également des belles journées que nous avons à Catania pour faire le ménage dans le camion, pardon, Bassem fait le ménage et moi je l’encourage en prenant le soleil. Ça faisait longtemps que le camion n’avait pas été aussi propre. Il faut dire qu’entre le moment où nous sommes arrivés à Toulouse et Passopissaro, nous n’avons pas beaucoup dormis dans le camion mais plutôt profiter de l’accueil de nos amis. Pour sa récompense et grâce au beau soleil qui nous réchauffe la peau, Bassem pique une tête dans cette eau superbe. Donc ça y est, le suspense est levé, Nous sommes le 26 décembre et Bassem se baigne encore. Très peu pour moi.
Journée ménage pour Bassem. il ne savait aps quoi faire au retour, je pense qu'il est sur la bonne voie.

Nous avons ramenés du marché bio ce gros citron appelé cidra. Tout se mange !

Comment venir en Italie et ne pas flasher sur ces triporteurs Piaggo dont celui là personnalisé avec un gout certain. 

Un des batiment de l'université de Catania avec la lune fond d'écran. Lune d'ailleurs que nous voyons toute la journée en ce moment.

Tous les jours, l'Etna change de peau. Un peu plus haut, tout enneigé, ici un peu moins à 2 jours d’intervalles. 

On reste quoi devant ces paysages semi désertiques. 

C'est une expérience aussi pour le camion de gravir ces 2000 m d'altitude, Il est brave, il nous suit partout.

Je ne sais pas si vous avez remarqués, mais vous mettez un enfant en présence de la neige, et il ne peut pas s'empêcher de jouer avec ! 

Lors de notre "ascension" les paysages qui s'offrent à nous sont magnifiques. Tout ce que l'on voit derrière le camion est une coulée de lave.

Arrivé en haut d'un cratère, nous apercevons le découpage de la côte autour de Catania.

Et quand nous regardons vers le somment de l'Etna, que nous ne voyons pas là, nous avons la neige.

Encore une !

Je vous présente Bassem l'alpiniste. Mine de rien on a grimper pour arriver là.

On a hésiter de repartir avec celui là, mais pas assez de rouge à notre gout !



Un matin sur Catania, au moment ou l'on se gare, Bassem aperçoit un stand de l'autre côté de la route où ils sont en train de griller des artichauts. il n'en fallait pas plus pour qu'il en déguste quelques uns !! Le gourmand. 

Et voilà la photo que vous attendiez toutes et tous, et qui ne vous mets pas du tout l'eau à la bouche, à vous qui avez froid, qui mettez les gros manteaux d'hiver, c'est une dédicace spéciale. 

Pour Noel, nous n’avons rien de fait de spécial. Il faut dire que notre voyage est un cadeau de tous les jours. Nous passons Noel au soleil de la méditerranée avec des températures dignes d’un été breton !
Après Catania, nous continuerons notre tour de la Sicile. Reste à déterminer dans quelle direction. Mais bien évidemment nous vous tiendrons au courant. Nous vous souhaitons de belles et de joyeuses fêtes de fin d’année. Nous pensons très fort à nos familles et nos amis.
En ce 27 décembre, nous vous offrons ce lever de soleil depuis Catania. Photo prise depuis le camion

La preuve !


Bacci de Sicilia

mercredi 19 décembre 2012

Italie, nous voilà !


La traversée

Vous aviez eu un petit aperçu de notre traversée sur le bateau entre Genova et Palermo avec la photo de Bassem sur le bateau. Bon autant vous dire que ça a été long, mais long. Tout d’abord l’embarquement où les véhicules qui doivent traverser sont en file indienne dans le port puis l’arrivée du bateau, le débarquement des arrivants puis notre embarquement. Sur les conseils avisés de Boris et Barbara, nous avions tout prévu pour la traversée, sac de couchage, nourriture, …
Pendant les 20 heures de traversée, nous avons eu le temps de réfléchir, faire un premier bilan de notre voyage. Nous avions vécu une étape importante, celle de l’Espagne et du Portugal. Notre passage en France a été l’occasion pour nous de voir les amis, mais cela n’était qu’un passage. Avec une certaine appréhension, nous abordions une nouvelle étape, celle de la suite du voyage en commençant par l’Italie, par la Sicile. Une appréhension sur le fait de toujours faire de belles rencontres, vivre des choses fortes, de voir de belles choses.
Voilà notre bateau qui arrive dans le port de Gêne, il a pour nom, La Superba.

Enfin nous embarquons, et comme de bien entendu, les camping-car et autres gros engins, entrons en dernier dans le monstre. A a a la queue leuleu, a a a ...

C'est une ambiance particulière que celle d'un bateau. On fait un peu référence soit à la croisière s'amuse, soit à Titanic. En fait ni l'un ni l'autre, il n'y a pas Grover pour nous amuser, ni Leonardo ni Kate pour nous émoustiller. Alors on fait des photos.

Palermo

En ce dimanche soir, 9 décembre, nous arrivons à Palermo, nous quittons vite le port et nous nous dirigeons vers un endroit recommandé par un contact via CouchSurfing, tranquille. Arrivé à peu près à l’endroit indiqué, nous atterrissons dans un quartier populaire, petit port de pêcheurs. Nous trouvons même un restaurant pour rassasier notre appétit. En ce qui concerne les rencontres, nous avons des promesses pour aller boire un verre, mais pas de confirmation. 
La nuit passe et au matin, Bassem consulte de nouveau les invitations. Sans nouvelles de nos contacts, nous tracerions dans la journée pour la ferme à côté de l’Etna. Bingo, nous avons une proposition concrète. Andréa, nous propose de nous rencontrer dans la journée. Nous changeons de lieu de parking et on se rapproche du centre pour le rencontrer. A son arrivée, nous faisons la connaissance d’un jeune étudiant de 23 ans plein d’entrain et près à nous faire partager sa connaissance de la ville.


Nous allons donc avec lui à la découverte de Palerme, le Palerme des petites rues, des petites échoppes, des quartiers populaires. Tout cela nous convient très bien, c’est tout à fait le type de visite qui nous va. Il nous fait également visiter un centre associatif où il est bénévole, un centre qui accueille les migrants extra-communautaire pour les aider dans leur démarches, leur permettre d’avoir des cours d’Italien, des cours pour passer le permis de conduire, cours qu’Andréa leur fait. Pendant sa permanence, avec Bassem nous nous fixons dans un café pour mettre en ligne l’article sur notre passage en France. Nous le retrouvons ensuite pour partager une bière avec des amis à lui.
Dans le quartier de Garraffello, nous découvrons ce qui reste d'une oeuvre artistique d'un dénommé UWE, qui a utilisé les ruines de maisons bombardées pendant la guerre et où il a fait son oeuvre.

Ici Andréa nous montre un "resto" typique dans la rue où les cuissons sont faites devant nous.

Nous passons également dans le quartier de Ballaro où les métiers de l'artisanat sont bien représentés. Ici le travail du cuivre martelé.

Nous nous arrêtons manger un plat typique du quartier à base de pois chiche. La méthode de préparation et de cuisson ne sont pas du tout les même que celle que nous avons l'habitude de manger dans le Hommous par exemple et nos estomacs l'ont ressentis.

Le centre d'accueil pour les migrants est adossé à une ancienne université complètement vide. Mais interdiction d'étendre les activités du centre dans ces bâtiments vides, alors que le centre pourrait mettre à disposition des chambres, il y a 80 pièces vides !

Ici le marché du quartier de Ballaro, plein d'odeurs, de bonnes choses, ...

Nous passons notre deuxième nuit à Palerme, face à la mer à côté de cette œuvre d’art fixé sur l’horizon. Nous retrouvons Andréa pour partager le déjeuner. Il nous emmène dans ce vieux restaurant de quartier, où l’on mange dans la rue des spécialités de fruits de mer et plein de petites entrées à déguster. La digestion se passe dans les rues, à déambuler. Nous faisons également la connaissance de Michel, jeune ivoirien arrivé à Palerme il y a deux mois. Pour le soir Andréa nous propose une soirée pizza dans la maison familiale avec fabrication de la pâte et cuisson au four à bois, maison qui se situe sur les hauteurs de Palerme. Bon on ne va pas dire que nous avons mangé les meilleures pizzas du monde, mais au moins nous avons fait l’essai.
Après manger nous finissons la soirée dans le quartier de ce bar populaire très sympa où la bouteille de bière de 75 cl est à 1, 5 euro. Retour sur les hauteurs de Palerme où nous avons laissé le camion. Le lendemain, Andréa nous fait découvrir un peu l’intérieur des terres. Des paysages magnifiques qui nous laissent espérer de belles visites pour la suite de la découverte de la Sicile. Après ces trois premiers jours en Sicile, la magie de cette île nous a gagné, un coup de foudre pour les paysages, la ville et les gens… et comme le dit le poète B.A. à propos de la Sicile […] cette terre magique où les volcans se réveillent, la raison brule et le cœur bat… Notre appréhension de départ est vite effacée et la suite du voyage sur cette île volcanique prometteuse.  
Nous profitons du beau temps pour visiter un peu la ville, ici la Cathédrale.

Dans pas mal de rues de la ville, des artistes s'en donne à coeur joie pour décorer les murs, et pour le plaisir de nos yeux.

Le restaurant où nous avons mangé. Regardez la joie de Bassem pour déguster un calamar à la plancha. Le tout arrosé d'un vin blanc de la maison. 

Pour ceux qui comme moi ne sont pas trop fan des calamars, il y avait ce plateau de fruits de mer frits. Un régal. 

Ici le "buffet" des entrées où chacun remplis son assiette. Beaucoup de préparation à base d'aubergines. Bassem retrouve des saveurs du Liban.

Nous passons devant cet établissement qui a été le premier a refuser le contrôle de la mafia à Palermo. La conséquence directe a été une bombe posé dans l'établissement. Ce qui n'a pas empêché les propriétaires de continuer l'activité.

Sur les hauteurs de Palermo, l'apprenti cuisto suit les conseils avisés pour la préparation de la pâte qui servira pour les pizzas et le pain.

Pendant ce temps là, les préparatifs s'activent pour chauffer le four à bois à l'extérieur. Deux heures de temps sont nécessaires pour amener le four à température. 

Malheureusement nous n'auront pas assez bien chauffé le four et nos pizzas ont mauvaises mines. 


Au matin, nous avons une belle vue sur la vallée et Palermo.

Nous passons au bistro prendre un café, un vrai, un italien et Bassem en profite pour déguster une pâtisserie typique du nom de Buccelato, fourré aux figues et noisettes.

Notre ballade à l'intérieur des terres, nous fait découvrir de superbes paysages à quelques kilomètres seulement de la mer.

Le lendemain nous filons le long de la côte nord pour une dernière étape avant les choses sérieuses et la cueillette des olives sur les flancs de l’Etna. Nous nous arrêtons à S. Agata di Militello, face aux Îles Eoliennes et Bassem ira même jusqu’à se baigner en ce 14 décembre (dernier bain de l’année ??). Pour aller chez Pippo qui nous accueille dans sa ferme, nous traversons les montagnes et nous montons jusqu’à 1500 mètres d’altitude en 45 minutes. Assez de temps pour avoir un paysage complètement différent, de la douceur de la côte nous passons à la rigueur de la montagne avec 1 mètre de neige au sommet. En nous approchant de notre destination, le climat redevient plus doux, quoique montagneux. Les champs de vignes et d’oliviers se font voir, entourés de murs de pierres sèches comme c’est la tradition ici,  des pierres volcaniques forcément.
Nous nous sommes arrêté à S Agata di Millitello et au loin, les Îles Eoliennes.

14 décembre 2012, Bassem en profite pour la dernière baignade de l'année ??? Suspense !

1 heure 30 après sa baignade et quelques kilomètres seulement, nous avons gravis 1500 mètres d'altitude et gagné 1 mètre de neige. Heureusement le chasse-neige était passé !

Nous n'aurions pas imaginer découvrir de tel paysage sur notre route.

Pippo nous accueille dans sa ferme. Il nous fait visiter rapidement. Il nous explique que cette année 2012 n’aura pas été très bonne pour lui. Il y a d’abord eu la sècheresse qui n’a pas permis un bon rendement des cultures puis un incendie qui a partiellement ravagé une partie des terrains. Notre venue est une manière pour lui de sauver une partie des meubles. Il est en effet tout seul pour s’occuper de tout ça. Nous ne commençons pas le jour même, mais le lendemain. Ni Bassem, ni moi n’avons cueillis des olives, mais notre bonne volonté devrait suffire. Et c’est partie pour la cueillette. 3 jours de travail à 3 ont permis de collecter 300 kilos d’olives, pour un résultat de 70 litres d’huile. Pippo est content, c’est un bon rendement. La vie avec lui s’organise. Il nous fait découvrir d’autres facettes de la ferme, l’apiculture, la vigne dont nous dégustons les produits avec parcimonie. Il est de ces personnes qui font très attention à ce qu’elles mettent dans leurs assiettes et nous ne mangeons que des produits bio. Le plus difficile pour nous n’étant pas de manger des produits bio, mais surtout de faire une croix sur la viande, car il est végétarien. Cela étant dit, ça ne va pas nous faire du mal et  nous  apprécions les découvertes culinaires qu’imposent ces choix (plantes ramassées, champignons, …).
L'entrée de la ferme de Pippo, on est vraiment à la campagne. A gauche l'Etna à droite la vallée.

Nous avons pu assisté à la formation d'un nuage particulier au dessus de l'Etna, dont nous ne voyons pas la sommet car nous sommes trop proche et les nuages en plus sont omniprésents. 

Nous apercevons ici la trace d'une coulée de lave où se fixe la neige. Chez Pippo nous sommes à 750 mètres d'altitude, l'Etna lui dépasse les 3000 mètres.

Et voici notre hôte, Giuseppe dit Pippo, qui nous guide pour les manoeuvres de la cueillette.

Pas besoin d'échelle pour Bassem, tel un homme des bois, il se faufile dans l'arbre pour décrocher les plus hautes olives.

Au pied de l'arbre, nous avons disposés des filets dans lesquels tombent les olives. Une fois toutes les olives récoltées, un premier tri d'effectue pour retirer un maximum d'impureté.

On ne peut pas dire que l'on a pas une belle vue pour la cueillette.

Et voilà le résultat de 3 jours de travail, 300 kg d'olives prête pour le pressoir.
Au pressoir (je sais vous alliez imaginer le vieux pressoir en boir et tutti quanti, non non non, machines moderne, centrifugeuse etc. Et voilà le fruit de notre travail, 70 litres d'huile. Le rendement est satisfaisant.


Nous serons avec Pippo jusqu’à Noel. Nous ne savons pas encore très bien l’itinéraire de la suite, mais nous allons rester en Sicile jusque début janvier pour remettre pied sur le continent dans le sud de l’Italie, en Calabria (spéciale dédicace).

Ciao a tutti. Bacci

Fred